Melbou : Un Ramadhan des plus moroses

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C’est la léthargie à Melbou, en ce mois du Ramadhan. Les habitants de cette localité balnéaire de l’est de la wilaya de Bgayet ne sortent que pour faire leurs courses et rentrent le plus tôt possible pour éviter la canicule de ce mois d’août.

La grande chaleur qui sévit rend le jeûne encore plus difficile, la soif étant devenue insupportable.

Et tout le monde préfère rester chez soi et attendre la rupture du jeûne, en famille. Après la rupture en effet, nulle part où aller, sauf aux cafétérias.

La Maison de jeunes, censée animer des soirées culturelles, en vue de combler un tant soit peu le vide des jeunes est complètement à l’arrêt. Aucune activité n’est au programme, ni soirées.

Dimanche dernier, l’établissement était quasiment désert, a-t-on constaté La salle d’Internet est fermée, pour cause d’absence de connexion, nous explique-t-on.

Le hall, lui, est en plein travaux. ‘’Ici, hormis les cafétérias, aucun autre endroit ne s’offre aux jeunes pour se distraire. Personnellement, je ne trouve pas quoi faire après la prière du Tarawih. Je me retrouve souvent contraint de me rendre dans la cafétéria de notre village avec mes amis pour quelques parties de dominos. Parfois je les invite chez moi pour une partie de scrabble’’, nous dira Karim, de Boulezazène.

A Tizi- El-Oued, le rythme est celui de l’année passée. Les jeunes, issus des villages et hameaux limitrophes affluent.

Etant un milieu urbanisé et s’ouvrant sur tout les côtés, il accueille un grand nombre de visiteurs le soir, après la rupture du jeûne.

La vie est tout simplement morose : les gens n’y viennent que pour des rencontres entre amis.

« Je viens souvent ici pour rencontrer mes amis. On respire une bouffée d’oxygène avant de retourner à la maison, s’enfermer dans sa chambre ou voir un film… » déclare un jeune de Souk El Tenine.

Cette ville, commune voisine à Melbou, vit aussi au rythme des rencontres entre amis.

M. Outemzabt

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