348 euros par mois pour un médicament non remboursable

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Un père de famille âgé de 49 ans du village Aït Yacoub dans la commune d’Irdjen, atteint d’une maladie motoneurone dégénérative, est contraint de suivre depuis 2 ans un traitement régulier par le Rilutek, médicament introuvable en Algérie, mais aussi classé sur la liste des médicaments non remboursables. «Depuis deux ans, je suis contraint de me procurer ce médicament à partir de la France au prix fort de 348 euros la boite, qui couvre un traitement de 28 jours», écrit Mokrane Lateb dans une lettre adressée au Directeur général de la sécurité sociale dans laquelle il a tenu à préciser qu’après avoir cotisé à la sécurité sociale depuis plus de 21 ans, il se retrouve confronté à cette situation de plus en plus insupportable pour lui et sa famille, qui peine à débourser cette faramineuse somme tous les 28 jours. Devant cette situation de détresse, ce père de 4 enfants demande aux responsables du ministère du travail et de la sécurité sociale de lui venir en aide à travers «un recours à une disposition dérogatoire qui me permettra d’effectuer le remboursement de ce médicament, qui constitue la seule alternative à la pathologique qui me ronge au quotidien», ajoute-t-il dans sa lettre.

A. C.

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