Le bras de fer qui oppose les marchands ambulants au gérant du marché hebdomadaire de M’Chedallah, qui a généré la fermeture de ce dernier durant 05 semaines, vient de connaître un dénouement provisoire, avec un départage accepté par les deux parties en conflit après l’ingérence de l’APC de M’Chedallah, qui a procédée à un réaménagement du cahier des charges durant sa derrière délibération, en revoyant la tarification des droits de place à la baisse. Cette même tarification, qui était, rappelons le, à l’origine de la contestation d’une partie des commerçants ambulants qui la jugeaient excessive. C’est ainsi que, selon une source proche de ce dossier, 03 catégories de marchandises à savoir l’habillement, la chaussure et, enfin, les fruits et légumes, ont bénéficié d’une baisse des tarifications des droits de place grâce à une nouvelle méthode d’application de la location des places, avec un barème arrêté selon la surface occupée pour chacune des marchandises, avec un prix forfaitaire plus 20 DA supplémentaires pour chaque mètre carré occupé au delà du barème fixé. Pour ce qui concerne le gérant (adjudicateur), nous apprenons que le manque à gagner, suite à cette révision à la baisse des droits de place, serait défalqué du montant global de la location à hauteur de 20 %, plus un dégrèvement de 05 semaines à titre de dédommagements. Une solution où le seul perdant est le trésor public (recette communale) et en contre partie d’une paix sociale retrouvée (achetée), sachant que ce marché hebdomadaire est un cas qui ne laisse aucun citoyen indifférent et que tous les regards étaient restés braqués sur cet événement qui le sujet d’actualité de la localité et qui a même fait objet d’une tentative de récupération politique dont les conséquences auraient pu être néfastes par ces temps de révolte et d’ébullition sociale. La gestion de ce conflit, qui paraissait sans issue au début, par les pouvoirs publics, démontre on ne peut mieux que quand la volonté de bien faire s’en mêle, aucun litige n’est insurmontable, « à coeur vaillant, rien n’est impossible», disait l’adage. Espérons que tous les conflits sociaux, en attente d’être solutionné soient traités avec la même célérité et clairvoyance par l’APC de M’Chedallah.
Oulaid Soualah