Les souscripteurs au projet location-vente de l’AADL (Agence Nationale de l’Amélioration et du Développement du Logement) à Tamda, daïra de Ouaguenoun, se plaignent du retard enregistré dans l’acquisition de leurs logements. En effet, ces habitations, dont les travaux ont été lancés en 2002, n’ont pas encore été distribuées aux bénéficiaires. M. Bacha, représentant des ces future acquéreurs, s’est présenté à notre rédaction et parle d’une situation «paradoxale que vivent les souscripteurs à ce projet AADL», il dit ne pas comprendre «pourquoi ces logements, pourtant finis, demeurent inhabités». Cela avant d’expliquer, afin de mieux illustrer le calvaire que vivent les adhérents au projet, les différentes démarches qui ont été suivies à cet effet, «des récépissés de dépôt de dossiers sont enregistrés en août 2001. Il s’en est suivi un engagement signé en Septembre 2002. Vient, ensuite, l’ordre de versement auprès de la direction commerciale en janvier 2003 et une souscription datée du mois d’Avril 2003. Enfin, le tout couronné d’une décision d’affectation d’un logement en cours de réalisation (programme 2002) en date du mois de mars 2008 ». Il relève, par ailleurs, qu’« à ce jour, et depuis plus de dix ans, aucune perspective ne pointe à l’horizon ». Les acquéreurs lancent, donc, un appel aux responsables concernés, réclamant que leur situation soit prise en charge. « Nous lançons un appel pressant aux responsables concernés afin d’avoir l’amabilité de se pencher sur notre cas qui mérite d’être pris en charge, vu que des familles entières restent dans l’attente de voir leurs projets enfin concrétisés », clame M. Bacha, avant d’ajouter que « nous voulons aussi, et surtout, pouvoir nous rendre à l’évidence qu’il y a bien des responsables qui restent soucieux des engagements pris ».
Tassadit Ch.