Construites durant la période coloniale, en R+1, la plupart des bâtisses se trouvant sur la partie haute de la rue Colonel Amirouche sont dans un état de vétusté avancé. Abandonnées par leurs propriétaires, les murs continuent de s’effondrer un par un.
Les balcons s’effritent aussi peu à peu et risquent de s’effondrer à tout moment sur les têtes de nombreux passants. En effet, étant un passage obligé vers l’APC, l’ADE et autres administrations, les trottoirs de cette rue sont constamment encombrés. C’est dire que ces habitations constituent un vrai danger.
Certains ont tenté de procéder à leur réhabilitation et procédé au crépissage superficiel des murs pour les empêcher de s’écrouler, en attendant la rénovation ou la démolition du quartier. Mais d’autres propriétaires refusent de procéder à la démolition de leurs locaux de peur de ne pas avoir l’autorisation de les rebâtir, sachant qu’une partie de la ville, implantée en zone rouge, est considérée comme étant inconstructible.
Aussi, certaines bâtisses n’ayant pas résisté aux aléas du temps demeurent à l’état de ruines, depuis des années. Les gravats qui en sont issus jonchent le sol, à l’image de cet ancien magasin jouxtant les escaliers menant de la place du centre-ville à la salle de cinéma. Démoli par ses propriétaires, il n’a pu être reconstruit, car il est situé dans la zone rouge.
A. O. T.