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Akbou Le programme n’est réalisé qu’à 20% : Quand le foncier freine l’habitat rural

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La commune d’Akbou a bénéficié depuis l’année 2010 d’un quota de 298 logements, alloués dans le cadre du programme de l’habitat rural financé par le fonds national du logement (FONAL).

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Cependant, la mise en œuvre de ce programme est contrariée par le problème foncier. Une contrainte de taille qui a fait que sur les 58 aides affectées au titre de l’année 2010, seuls 8 projets immobiliers ont été achevés, soit un taux de réalisation dérisoire ne dépassant pas 20%. Selon les services de la subdivision du logement d’Akbou, qui nous ont communiqué ces chiffres, le programme de l’année 2011 a connu un peu plus de succès, mais le taux de réalisation reste en deçà des attentes. «Nous avons bénéficié pour le compte de l’année 2011 de 240 aides au logement rural. Jusqu’à présent, il nous reste encore 158 logements à attribuer, tandis que nous avons 20 dossiers de postulants en cours de traitement», a déclaré en substance, M. Rabia, le premier responsable de la subdivision d’Akbou. Pour notre interlocuteur, le statut des terres privées, qui sont pour la plupart dans l’indivision, est le problème majeur qui obère la concrétisation de ce programme immobilier. «Il y a énormément de cas où les terrains d’assiette appartiennent aux parents des demandeurs de logements. Les parents sont eux-mêmes dans l’indivision, ce qui fait que l’établissement d’un titre de propriété est une procédure longue et coûteuse, qui décourage bon nombre de souscripteurs», explique M. Rabia. Par ailleurs, la commune d’Akbou vient de bénéficier d’un autre programme de 17 aides destinées à la réhabilitation du vieux bâti. D’après le subdivisionnaire, ces aides ciblent des opérations en rapport avec le traitement des façades, la réparation de l’étanchéité et la consolidation des structures.

N. Maouche

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