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Seddouk Téléphone fixe à Amdoune n’Seddouk : Projet cherche terrain désespérément

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Selon Aït Hamouda Mohand Akli, le délégué communal d’Amdoune n’Seddouk, le projet de dotation de cette région en téléphone fixe semble être compromis du fait que la commission, qui s’est déplacée sur place pour un choix de terrain, a rencontré des embûches dans ses recherches d’une assiette foncière adéquate pour l’implantation de la centrale. « Cela fait 13 ans que des voleurs ont subtilisé le câble téléphonique du réseau principal. Depuis, nous n’avons pas cessé de galérer en frappant à toutes les portes pour la remise en l’état de ce réseau. L’ACTEL a décidé enfin, de répondre favorablement à nos doléances en nous accordant un projet avec des équipements plus sophistiqués. C’est-à-dire un réseau téléphonique avec fibre optique dont le câble sera enfoui sous terre ne laissant, ainsi aucune chance aux voleurs de le subtiliser une autre fois. «La 3LG sera intégrée dans ce réseau. Ce système est conçu pour la suppression des paraboles sur les terrasses et balcons qui ternissent les images des citées », a déclaré notre interlocuteur qui a enchaîné : « Nous avons proposé deux terrains communaux dont l’un est situé entre l’annexe administrative et le bureau de poste dans l’enceinte même de ses deux établissements, mais le directeur d’ACTEL d’Akbou les a refusés parce qu’ils ne répondent pas aux critères exigés par la règlementation. Alors, il nous a exigés un terrain au centre du village de Tibouamouchine pour la couverture d’un rayon de 800 mètres afin que la connexion soit bonne partout et il nous a désignés la placette d’Agoulmim. Certes, on a trouvé deux endroits adéquats acceptés par le directeur de l’ACTEL, mais cette fois-ci ce sont les citoyens qui se sont opposés. Pour conclure, il dira : « Ces embûches ne vont pas nous freiner pour la réalisation de ce projet de grande envergure. On est en train de voir avec les sages des villages pour sensibiliser la population à mettre l’un de ces terrains à la disposition de l’ACTEL qui exige une superficie ne dépassant pas 16m2. Ou voir les responsables de l’ACTEL et leur demander d’accepter le terrain communal se trouvant près de l’annexe administrative tout en leur garantissant la sécurité des équipements en mettant en place un gardien dont aura besoin l’état civil informatisé. La solidarité qui fait défaut à Amdoune n’Seddouk était exemplaire dans d’autres villages visités par la commission pour des projets similaires. Des citoyens proposaient des terrains leur appartenant pour l’implantation de la centrale».

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 L. B.

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