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Kherrata après la fermeture de celle de Mahrira : La commune sans décharge publique

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La commune de Kherrata dont la population avoisine, actuellement, 36 000 habitants, ne dispose d’aucune décharge publique digne de ce nom. La seule décharge, sise auparavant au niveau de la cité Mahrira, a été fermée par la population de cette localité en raison de plusieurs contraintes d’ordre environnemental. Depuis, aucun autre site n’a été trouvé pour implanter une décharge publique, malgré les diverses tentatives entreprises par les pouvoirs publics pour mettre fin à ce problème. Actuellement, la situation s’est empirée et les ordures ménagères prolifèrent dans l’insouciance de tout le monde au niveau des belles gorges de Kherrata. Ce qui endommagera, sans aucun doute, la faune, la flore et surtout la vie de l’être humain. N’y a t-il pas des solutions vraiment fiables et étudiées pour y remédier à cette situation qui peut causer de gros dégâts à la nature ainsi que la santé du citoyen? N’y a t-il pas d’autres tentatives de la part des élus locaux en vue de trouver un terrain devant recevoir un projet de réalisation d’un centre d’enfouissement technique? La réponse ne pourrait être que  positive du moment que la parcelle de terrain devant accueillir le futur centre d’enfouissement technique existe déjà. Mais, sa réalisation reste conditionner par le concours de la société civile ainsi que des associations des quartiers de Kherrata qui doivent s’y mettre de la partie en s’impliquant davantage pour la concrétisation de ce projet sur le terrain. La balle est dans le camp des pouvoirs publics, surtout ceux de la direction de l’environnement qui doivent redoubler d’efforts et de tentatives pour convaincre toutes les parties de la pertinence dudit projet.

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S. Chenouf

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