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Ighil Ali Le maire évoque le problème financier et les oppositions pour expliquer la situation : 25% des foyers sans assainissement

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Le raccordement de l’ensemble des habitations de la commune d’Ighil Ali au réseau d’assainissement prend les contours d’un long chemin de croix.

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Preuve en est que pas moins de 25% des foyers ne sont pas branchés au tout-à-l’égout, et ce, de l’aveu même du premier magistrat de la commune, qui a souligné le problème du manque d’argent. Les subsides alloués à cette circonscription sont dérisoires, pour ne pas dire insignifiants. La tâche s’avère très difficile. La topographie accidentée du relief et la dispersion des pâtés de maisons sur une vaste étendue du territoire concourent à rendre l’entreprise encore plus alambiquée. « Il y a hélas aussi des oppositions qui freinent la concrétisation de ce genre de projets », déplore le maire d’Ighil Ali. A titre illustratif, l’édile communal cite le cas de cette opération d’assainissement inscrite au profit du village Tiniri, sur un exercice écoulé des plans communaux de développement. « Ce projet reste bloqué à ce jour, pour le même motif », avoue le P/APC, qui appelle les concitoyens à mettre un terme à leurs oppositions pour concrétiser les projets. Dans de nombreuses localités, nous signale-t-on, ces eaux résiduaires coulent à ciel ouvert. « Ces égouts, qui pullulent partout, doivent être éradiqués, car ils font craindre le pire », alerte un citoyen du village Takorabt. « Il faut rendre grâce au ciel que l’on ait pas enregistré de maladies épidémiques », renchérit un autre habitant d’Azrou, situé en surplomb du chef-lieu.

N. M.

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