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Malgré une maladie très invalidante : Des myopathes reçus dans les différents examens scolaires

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En dépit de leur maladie (atrophie musculaire) qui leur rend la vie difficile, les myopathes font preuve d’une volonté et d’un moral d’acier, que même leur handicap ne les décourage pas à atteindre leurs objectifs. La preuve nous vient de ces élèves myopathes, qui ont été reçus dans les différents examens scolaires, qui ont eu lieu en juin dernier. Ainsi, à l’examen du BAC, ce sont 3 myopathes qui ont décroché le fameux brevet, avec à la clé 14 de moyenne pour l’un d’eux. Au BEM, ce sont 5 élèves qui ont eu leur épreuve dont trois qui ont réussi leur passage en seconde avec un 15 de moyenne pour l’un d’entre eux. Dans l’enseignement supérieur, deux étudiants en master2 des mathématiques et de l’informatique ont eu leurs diplômes avec mention. Un autre étudiant en master2 prépare sa soutenance en littérature française pour, septembre prochain, à l’université du Havre en France. « C’est dire que rien n’est impossible pour les myopathes, qui ont la volonté de réussir, pour peu qu’on leur donne les moyens ! », assure Nora Abderrahmani, présidente de l’Association des myopathes de Béjaïa qui dira, dans la foulée, que « l’Association compte organiser une réception en l’honneur des lauréats, des différents examens, histoire de les encourager à aller de l’avant et à ne pas se laisser décourager par la maladie, qui, faut-il le souligner, demeure très invalidante et parfois même mortelle, car elle touche tous les muscles du corps, notamment le cœur ». Notre interlocutrice regrette que les myopathes soient encore marginalisés et ne trouvent toujours pas une oreille attentive pour améliorer leur quotidien, eux qui n’ont pas les moyens d’acheter une pièce de rechange à leur chaise roulante électrique. Elle rajoutera, par ailleurs, « une simple batterie pour alimenter cette chaise roulante coûte 19 000 dinars et le pire, c’est que les pièces de rechange ne sont pas remboursables en sus du fait qu’une fois la chaise endommagée, le myopathe n’a pas le droit de demander à l’État une autre avant 5 ans ! ».

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Syphax. Y.

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