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Akbou : Le service de l'état civil pris d’assaut

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Le service de l’état civil de la commune d’Akbou semble dépassé en ces premiers jours de la rentrée scolaire et sociale au regard de l’afflux ininterrompu de demandeurs de documents administratifs. En effet, le service est débordé depuis un mois par une affluence record, notamment des élèves scolarisés de la région. « L’afflux est généré par la rentrée scolaire qui a augmenté la demande sur les documents. En conséquent, la cadence de la délivrance de ces documents s’est accrue au file des jours », nous fait savoir un fonctionnaire du service de l’état civil de la commune d’Akbou. Des attentes parfois longues, devant les guichets, pour des légalisations ainsi que pour retirer, notamment l’extrait de naissance N°12, nécessaire pour la constitution du dossier d’inscription pour la rentrée scolaire. Les fonctionnaires ne savent plus où se donner de la tête pour gérer au mieux la forte demande des citoyens en ces documents administratifs. Toutefois, l’informatisation d’une partie du service de l’état civil de l’APC d’Akbou a apaisé un tant soit peu, la forte demande de ces derniers jours. Depuis les années 1980, en raison de l’absence des maternités dans les communes limitrophes à la ville du piton, les femmes sont dans l’obligation de se rendre vers l’hôpital d’Akbou pour pouvoir accoucher sous une assistance médicale. Alors, ajouter à ces cinquante mille habitants, des milliers de personnes de différentes régions et même d’autres wilayas, sont nées à l’hôpital « Ali Akloul » et inscrites sur les registres de naissance de la commune, ce qui explique la forte demande de pièces administratives ces dernières années. Actuellement, des dizaines de personnes arrivent depuis les autres wilayas pour retirer ces fameux documents et un guichet nommé « hors wilaya » a été mis à leurs dispositions. Des voix se sont élevées, ces derniers temps, pour réclamer le transfert des registres de naissances des personnes qui sont nées à Akbou mais qui habitent dans d’autres communes.

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M. S.

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