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Aït R'zine Alors que son prix a chuté : Le poisson toujours vendu dans l’insalubrité

1969
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C’est vrai que le prix de la sardine a chuté ces derniers jours, au grand bonheur des consommateurs, mais il demeure toujours ce grand problème concernant les conditions de sa commercialisation, qui laisse à désirer. À Aït R’zine, la sardine et autres anchois sont vendus, chaque jour, à proximité de l’arrêt de fourgons au centre du village. Cela aurait été excellent si seulement ce genre de commerce bénéficié d’un peu plus d’hygiène et qu’il soit exercé dans des locaux appropriés. Mais, la vente du poisson dans ce chef-lieu communal ne s’effectue, malheureusement, pas dans les règles admises et souhaitées. La vente se fait à l’air libre, sous une chaleur étouffante que connaît la région ces jours-ci. Passé midi, les vendeurs, à la criée, proposent la sardine à 150 da/kg. Certes, le prix est alléchant, mais la qualité du poisson laisse à désirer, du moment qu’elle a subit les « dards » des rayons du soleil, la pollution du gaz d’échappement des véhicules qui passent et les encrassements des bestioles volatiles qui s’y agglutinent par centaines. Le tout, est « agrémenté » par l’arrosage des poissons avec de l’eau tiède pour les « rafraîchir ». Résultat: Le consommateur, moins avertit bien évidemment, en achète sans broncher et met dans son assiette une denrée alimentaire impropre à la consommation !          

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  S. Y.

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