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Chemini Chantier des 80 logements LPL : Les travaux au ralenti

2035
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Le projet de réalisation de 80 logements de type public locatif (LPL) prend un sérieux retard. Accueillit en grandes pompes par les responsables locaux lors de la visite du wali en décembre dernier, et saisissant l’occasion de son arrivée dans la région d’Ath Waghlis, le wali de Béjaïa, H. A. Touhami, avait procédé à la pose de la première pierre pour le lancement des travaux dudit chantier. Cependant, presque sept mois se sont écoulés sans que le chantier ne connaisse une cadence parfaite pouvant honorer le délai de réalisation, qui est de 30 mois. Le maître de l’ouvrage, l’OPGI, assisté d’un bureau d’étude, ne semble pas s’inquiéter de la morosité des travaux restés à l’état embryonnaire. Le projet en question sera érigé au cœur du chef-lieu de la commune, en remplacement du marché hebdomadaire se tenant chaque dimanche. À signaler que des locaux commerciaux et quelques habitations attenant au marché ont été démolis pour laisser place à l’érection des 80 logements sociaux. Approché par nos soins, le maire de cette commune se veut être rassurant quant au rythme de la construction desdits logements, et arbore même un brin d’optimisme, un satisfecit quant au respect des délais. Interrogé sur le suivi du chantier, notre interlocuteur dira qu’il n’est pas le responsable du projet et que l’organisme devant suivre le chantier est bel et bien l’OPGI. La réalisation de ce lot de logements est assurée par une cagnotte puisée dans les programmes sectoriels de développement. Le montant du projet est estimé à 16.5 millions de dinars pour une durée de réalisation de 30 mois. Sachant que l’ordre de service pour l’entame des travaux est émis en novembre 2013, selon les dires de l’édile communal, B. Bounab. Ces retards s’ajoutent aux multiples problèmes qui secouent la commune, comme le manque d’eau potable, l’absence du gaz de ville, déficit d’infrastructures de base… des sujets qui suscitent souvent l’ire de la population locale qui s’estime lésée dans ses droits et que les autorités locales observent avec un attentisme effarant. Nous avons constaté de visu, à moult reprises, la nonchalance du rythme observé sur le chantier par des ouvriers qu’on peut compter sur les doigts d’une main. Un semestre s’est écoulé depuis le début du chantier, et pourtant, rien n’est encore sorti de terre. Hormis quelques fiches poteaux et semelles implantés, le projet est presque au point mort. « Cela dépasse l’entendement qu’un tel projet soit confié à une entreprise roulant comme une écrevisse. Rien que de voir le nombre infime d’ouvriers mobilisé sur le chantier, cela dénote de l’amateurisme et du laisser-aller desdits promoteurs », a avoué avec amertume un quinquagénaire. Bon nombre de familles démunies attendent avec impatience ces logements censés atténuer un tant soit peu leurs angoisses.

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Bachir Djaider

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