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Vallée de la Soummam : Beaucoup d’aliments finissent dans les poubelles en ce mois de Ramadhan : Gaspillage quand tu nous tiens !

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à chaque arrivée du mois de Ramadhan, beaucoup de comportements et de pratiques négatifs réapparaissent, malheureusement, ce qui provoque l’indignation et la désapprobation des plus avertis.

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Parmi ces habitudes qui n’honorent guère les ménages, il y a ce phénomène du gaspillage de la nourriture que l’on constate, surtout au petit matin, dans les rues des différentes villes et villages de la vallée de la Soummam, avant que les éboueurs ne viennent ramasser toute cette bouffe superflue, que les ménages jettent après avoir consommé la moitié des plats préparés pour le f’tor de la veille ! Les ménages n’arrivent t-ils donc pas à savoir quelles quantités de nourritures consommer à la rupture du jeûne, pour jeter ainsi des aliments acquis chèrement, non sans jérémiades et autres contestations des prix des denrées alimentaires ? C’est là où réside tout le paradoxe des consommateurs, qui, d’une part, trouvent la vie très chère, tout en chicanant et jasant sur les prix, mais, en même temps, osent gaspiller et jeter des produits alimentaires à la poubelle! Dans les dépotoirs on y trouve toutes sortes d’aliments transformés ou non, comme la vermicelle, les fruits, les légumes, le pain, la viande, les gâteaux,… et la liste n’est pas exhaustive, dénotant de l’incivisme et de la malbouffe des ménages, qui achètent plus qu’ils ne consomment. Cela fait, évidemment, mal au cœur de voir toutes ces quantités impressionnantes de nourritures finir dans les poubelles! «C’est vraiment malheureux de constater cette pratique honteuse de nos concitoyens à chaque arrivée du mois de Ramadhan ! Je ne sais pas pourquoi les gens préfèrent jeter les aliments dans des décharges au lieu de les donner aux démunis, qui n’ont pas quoi mettre sous la dent», se désole un habitant de la ville de Tazmalt, où cette pratique est répandue dans les rues. La réponse à ce phénomène est à chercher du côté de cette habitude qu’ont les ménages, lorsqu’ils font leurs emplettes. En effet, il y a cette pertinence dans l’évaluation et le calcul des besoins exprimés en nourritures par tous les ménages qui fait défaut. Résultat des courses: des placards et des frigidaires pleins de quantités superflues d’aliments qui ne seront pas tous consommés une fois que les jeûneurs «assiègent» la table du f’tor! Il y a aussi cette goinfrerie des consommateurs qui ont les yeux plus grands que le ventre, et ce, en achetant avec démesure les différentes nourritures qu’ils trouvent chez les épiciers !

Syphax Y.

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