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Darguina : Perturbation dans la distribution de l’eau potable : Les autorités s’expliquent

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Après plusieurs réclamations et réunions avec les autorités locales, et après avoir lancé plusieurs avertissements, les habitants du village Aït-Athik dans la commune de Darguina, à 50 km à l’est de Bejaïa, ont procédé, dernièrement, à la fermeture de la route nationale 9, reliant la wilaya de Bejaïa à celle de Sétif au niveau du chef-lieu de la commune.

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Selon le chef de daïra et le président de l’APC de Darguina, «le débit est important, le problème relève d’une défaillance au niveau de la distribution», la conduite qui alimente la localité d’Aït-Athik, à partir de la source «Ighzer N’rsas», a subi plusieurs piquages illicites, surtout, au niveau du village d’«Aït Chebouba», car les habitants de ce dernier réclament une plus grande ration quotidienne, de par le passé la justice leur avait accordé seulement 2H par jour. La vanne principale qui régule la distribution est mal gérée, et l’ouvrier en charge de cette vanne se fait malmener quotidiennement par les habitants. Après réunion des différentes autorités et représentants du village concerné plusieurs décisions ont été prises pour tenter de mettre un terme à ces perturbations récurrentes. La solution majeure consiste, à ce que l’entreprise ADE (Algérienne Des Eaux) prenne en charge tout le réseau AEP de cette contrée, car la commune a failli l’élimination de tous les piquages illicites.

En effet, la sécurisation de la vanne principale avec la construction d’une niche et l’augmentation du nombre d’agents sont autant d’autres remèdes préconisés par les concernés. Cette lutte, entre les villages autour de l’alimentation en eau potable, a fini par déborder et sanctionner les usagers de la RN9, qui n’ont aucune responsabilité dans ce litige. Pendant plus de 6 heures, et en plein Ramadhan, des centaines de voitures et de camions furent immobilisés sur place sous un soleil cuisant. Qui s’en était soucié? Seulement des dommages collatéraux ? Et pourtant, le droit de circuler est garanti par la Constitution et il n’existe aucun couvre-feu ! Après quatre jours sans eau, sous une chaleur étouffante, les habitants ont-ils eu tort de se rebeller ? Mais, couper la route à la circulation est-il réglementaire ? Les pouvoirs publics doivent se pencher sérieusement sur ce phénomène, car la majorité silencieuse risque, elle aussi, d’en avoir marre de subir tout le temps les conséquences !

Saïd M.

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