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AKBOU Pullulement des éventaires : Que fait la DCP ?

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Mêlant l’impudence à l’insouciance, certains commerçants, pour ne pas dire tous, passent outre les lois en squattant à leur guise les trottoirs.

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Ne se limitant guère à l’espace qui leur est confiné ces commerçants s’accaparent des espaces attenants à leur échoppes pour étaler toutes sortes de marchandises. Par définition, les trottoirs sont des espaces réservés aux piétons, mais par la force des choses, des commerçants sans scrupule font étalage de leurs marchandises à l’extérieur des boutiques à la cloche de bois, et ce, au vu et au su des autorités locales. Cette situation est des plus pénalisantes, car elle engendre beaucoup de désagréments aux passants. Et pour boucler la boucle, ces «desperados» ne manquent pas de matoiseries pour s’attribuer injustement une partie du bitume. Par ailleurs, pour empêcher tout stationnement de véhicule devant leurs boutiques, des objets hétéroclites, cageots, bidons, caisses en carton, planches de bois… sont placés à même l’asphalte pour faire office de garde-fous. Une signalisation qui ne dit pas son nom où toute personne s’apprêtant à se garer devant lesdits commerces est priée de rebrousser chemin. Une privatisation de l’espace public toute honte bue. Les autorités locales semblent fermer les yeux sur cette forme de squat, entraînant ipso facto un comportement invétéré des ″squatteurs de trottoirs″. De même, des vendeurs à la sauvette ont pris l’habitude d’étaler leurs marchandises à même le sol. Le cas de l’ancienne ville d’Akbou est plus qu’édifiant. Compte tenu de l’insouciance et de la velléité des commerçants quant au respect de l’espace public, les responsables de l’exécutif communal se doivent de reprendre du poil de la bête. Au demeurant, ce comportement invétéré de bon nombre de commerçants et autres personnes tend à prendre des proportions fulgurantes. Les trottoirs sont devenus un prolongement des commerces, une sorte de devanture où sont exposées toutes sortes de marchandises. Empiéter sur l’espace public pour étaler sa marchandise est devenu, par la force des choses, une pratique normale. Les commerçants ont transformé les trottoirs réservés aux piétons en espace de dépôt ou d’exposition de marchandises. La situation est telle que sa description relève du domaine de l’ineffable tant la décrépitude, les saletés et l’appropriation de toutes les voies publiques sont devenues des règles «inaliénables» sur lesquelles s’arcboutent ces activités commerciales.

Bachir Djaider

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