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Les établissements scolaires mal-en-point

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Les établissements scolaires au niveau du chef-lieu communal de Boudjellil, à 87 km de Béjaïa, connaissent des fortunes diverses, avec, néanmoins, un seul «dénominateur commun»: la vétusté. En effet, ces structures éducatives, au nombre de quatre, sont dans une situation pitoyable, à en juger les problèmes auxquels elles sont confrontées. Le lycée des martyrs, pour commencer, se trouve en proie à plusieurs carences, comme la détérioration de la salle des sports, qui a plus de 20 ans. Apparemment, l’école n’a jamais bénéficié de travaux de réhabilitation, d’où sont état déplorable. Il y a aussi l’exiguïté et la vétusté de la cantine et la pénurie d’eau potable, signale-t-on. Le CEM mixte de Boudjellil est, lui-aussi, aux prises avec des difficultés d’ordre structurelles, comme le délabrement du préau interne de cet établissement ainsi que l’insuffisance du nombre de salles de classe. Le CEM fait face, également, au sureffectif d’élèves, ce qui n’arrange guère la tâche du personnel éducatif. L’école primaire Khoukhi Mohand Saïd n’est pas, non plus, mieux lotie, puisqu’elle se trouve confrontée à des déficits, comme l’insuffisance des sanitaires. Pour sa part, la toiture, note-t-on, est vétuste, ce qui fait qu’à la moindre averse, les eaux pluviales s’infiltrent et coulent sur les salles de classe. De son côté, la bâche à eau qui alimente l’établissement est en proie aux fissures. Et enfin, il y a l’école primaire Amari Mohand Tayeb qui, elle aussi, a son lot de désagréments, comme l’absence du gaz de ville, une cantine exiguë d’une superficie de 20 m2 pour un ensemble de 280 élèves, en sus de la toiture construite en amiante. Le comble dans tout cela, c’est une ligne électrique de moyenne tension qui survole cette structure, faisant planer de manière permanente le risque d’électrocution.

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S. Y.

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