Accueil Bgayet Les travaux en souffrance

TIFRA - Gaz de ville : Les travaux en souffrance

752
- PUBLICITÉ -

«Pratiquement tous les villages de la wilaya seront dotés du gaz de ville, puisque le taux de pénétration de cette commodité aura atteint les 87 %», dixit l’ancien wali de Béjaïa, Mohamed Hattab.

- PUBLICITÉ -

Néanmoins, dans plusieurs communes rurales de la wilaya de Béjaïa, les travaux de raccordement avancent laborieusement. Dans la commune de Tifra, à titre illustratif, plusieurs lots, selon le maire de cette localité, sont en souffrance.

«Nous avons trois lots qui enregistrent des taux d’avancement des travaux oscillant entre 70 et 80 % ; trois autres lots sont tout bonnement en souffrance», déplore l’édile de Tifra, qui sollicite les services de la SDE à intervenir pour débloquer la situation. «J’ai saisi à maintes reprises les services de la SDE au sujet des lots en souffrance ; a chaque fois, ils me promettent d’intervenir, mais ne font rien», fulmine-t-il, préconisant la résiliation des contrats des entreprises défaillantes pour imprimer une cadence plus soutenue aux travaux de raccordement des villages au réseau du gaz de ville.

Il en est de même au niveau de plusieurs communes rurales de Béjaïa, où les travaux de raccordement avancent à pas de tortue, au grand désespoir des villageois qui attendent ce combustible impatiemment. Durant l’hiver et les grands froids, le chauffage, ou plutôt le non chauffage au gaz de ville, est devenu le leitmotiv des villageois de l’arrière-pays et des habitants des hautes montagnes.

«Quand il neige et que mes enfants grelottent de froid, je suis prêt à couper mes meilleurs oliviers pour avoir du bois de chauffage», déclare un citoyen d’Ikedjane, dans la commune de Tifra. C’est dire à quel point les habitants des zones rurales tiennent à avoir du gaz de ville dans leurs foyers.

Dans certains villages de Béjaïa, grâce à l’action des comités et des associations de village, les habitants ont accepté sans problèmes que les routes de leurs villages soient défoncées, que les ruelles bétonnées au prix de mille et un efforts soient mises sens dessus-dessous, pourvu, disent-ils, que les tuyaux de gaz arrivent à la maison ! Mais malheureusement, à leur grand dam, le projet est stoppé net, à cause du non paiement des entrepreneurs chargés de la réalisation des travaux, ou autres motifs. L’année 2018 sera-t-elle celle du gaz de ville, comme l’a promis l’administration de wilaya ?

F. A. B.

- PUBLICITÉ -