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Souk El-Tenine : Conflit autour de ralentisseurs à Lota

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Un conflit est né entre la municipalité de Souk El-Tenine et l’association du quartier «Les trois palmiers» de Lota autour de la pose de ralentisseurs. Si la mairie a procédé à l’aménagement d’un trottoir, les membres de l’association insistent sur la pose de ralentisseurs pour «la sécurité des enfants et passants». Pour faire aboutir sa demande, l’association a saisi par écrit le wali de Béjaïa et compte même, d’après elle, en appeler au ministère de l’Intérieur. Le litige remonte au mois de novembre, quand l’association a sollicité les services de l’APC pour la pose de ralentisseurs au niveau du quartier, «dans le but de protéger les écoliers et les citoyens des aléas de la circulation à cet endroit». En réponse, les services de l’APC avaient pris la décision de faire l’impasse sur les ralentisseurs et d’édifier à la place un trottoir d’une centaine de mètres pour permettre aux piétons d’éviter d’emprunter la chaussée. Une enveloppe financière fut dégagée à cet escient. Rappelons que cette localité a été érigée de part et d’autre de l’ex-RN9, sur une longueur de plus de 1 500 mètres, et que la plupart des constructions sont illicites. Cette décision de l’APC n’a pas été du goût des riverains qui avaient vite fait de réagir par le biais de leur association pour s’opposer, d’après eux, à ce «bricolage». Ils soutiennent que ce projet de trottoir «unilatéral» sur une centaine de mètres n’est qu’«une opération visant seulement à déposséder certains d’entre eux d’un espace qu’ils exploitent comme jardins». «Nous ne sommes pas contre l’édification d’un trottoir car c’est pour notre sécurité et celle de nos enfants. Mais toute la localité de Lota a besoin de trottoirs le long de ses ruelles ! Je trouve que c’est aberrant d’édifier un bout de trottoir d’une centaine de mètres, seulement au milieu de la localité. Il aurait été plus judicieux de penser à protéger les piétons sur toute la longueur et non à un endroit bien déterminé. S’ils veulent édifier des trottoirs qu’ils le fassent le long de la chaussée ! Ça ferait plus sérieux !», argue le président de l’association en question. Selon la correspondance adressée au wali, les concernés assurent qu’«ils n’accepteraient jamais le fait accompli» et qu’ils «sont prêts à toute action utile pour recouvrer leurs droits», précisant, toutefois, qu’ils sont «disposés à tout dialogue dans le respect ». En outre, ils exhortent le premier responsable de l’exécutif à dépêcher une commission d’enquête pour mettre la lumière sur cette affaire.

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Sami D.

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