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Seddouk : Des caniveaux inutiles

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Les caniveaux réalisés le long de la RN 74 au centre du village de Tibouamouchine, dans la commune de Seddouk pour drainer les eaux pluviales causent beaucoup plus de désagréments que de bienfaits.

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Erigés sur le coté haut de la chaussée, ils ne drainent pas les eaux pluviales pour lesquelles ils sont conçus mais favorisent la stagnation des pierres et détritus de tous genres, lesquels forment des barrages où des immondices s’entassent et d’où se dégageant des odeurs nauséabondes.

Couverts avec des dalles qui cèdent sous le poids des piétons et des véhicules, ils provoquent de fréquents accidents.

Pour les eaux pluviales auxquelles ils ont été faits, ils ne ramassent qu’une infime quantité au moment des pluies laissant de grosses quantités ruisseler en torrent sur la chaussées.

Quand un orage est annoncé les riverains s’inquiètent des dangers d’inondation de leurs maisons situées en contrebas de la route. “Quand la pluie arrive les gens pensent aux bienfaits qu’elle procure pour l’agriculture et moi, je ne suis pas tranquille craignant que les eaux qui dévalent en furie sur la chaussée, comme c’est toujours le cas pénètrent dans ma vulnérable demeure” se plaint un riverain, ne sachant pas à quel saint se vouer pour que les services concernés fassent quelque chose pour endiguer, le danger qui plane sur les riverains au moment des fortes pluies. Il y a environ un mois des dizaines de buses ont été déposées le long de l’accotement de la route, plus précisément aux quatre chemins de Tibouamouchine, avons-nous constaté. En effet, cet endroit est le plus touché car à chaque fois, des conducteurs voulant traverser le caniveau pour se rendre au village ont vu les roues de leurs véhicules finir dans le fossé suite à la cassure des dalles ne résistant pas au poids des véhicules.

Mais seulement les citoyens se demandent à quand le lancement des travaux y afférent et qui mettront fin aux dangers qui planent sur les piétons et les voitures.

Quant aux buses, certaines sont déjà cassées et leurs morceaux finissent dans les caniveaux.

L. Beddar

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