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Ouzellaguen : Recrudescence du vol d’olives

1997
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Les vols d’olives sont signalés dans de nombreuses localités de la commune d’Ouzellaguen. Des échos concordants font état de la récurrence de ces prédations nocturnes, depuis l’entame de l’olivaison. «J’ai perdu plus de 5 quintaux d’olives, soit l’équivalent de la moitié de ma récolte qui s’est volatilisée l’espace d’une seule nuit», fulmine contre sa mauvaise fortune, Mahmoud, un paysan du village Ivouziden. «Ce sont des semaines de labeur de toute ma famille qui sont ainsi réduits à néant», affirme-t-il, fourbu par la colère et la déception. Brahim, qui fait depuis des années dans le métayage, un mode d’exploitation en vogue ces derniers temps, avoue, lui aussi, avoir été dépossédé de plusieurs sacs. «Nous avons naïvement cru qu’une maison inhabitée était un lieu sûr. Il n’en fut malheureusement rien !», Se désole-t-il. Cherté de l’huile oblige, les exploitants, résidant pour la plupart dans la ville d’Ighzer Amokrane, investissent la campagne de la vallée de la Soummam ou des zones de montagne pour le louage des vergers, ou pour récolter leurs propres oliviers. Un retour aux sources qui se fait au prix de gros sacrifices, parfois annihilés en un seul jour par cette pègre d’un nouveau genre. Et on ne compte plus les olives dérobés dans les fourrés, les chapardages dans les champs et les vols «sur plants» qui consistent à casser les branches fructifères pour ensuite en faire la traite en lieu sûr. Cette enfilade de prédations, qui a aussi fait son lot de victimes, est imputée à des bandes d’ados sévissant souvent entre chien et loup.

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N. M.

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