Accueil Bgayet Un monument historique en déperdition

Aokas Château de la Comtesse : Un monument historique en déperdition

6778
- PUBLICITÉ -

Le Château de la Comtesse a été construit entre 1870 et 1890 à l’entrée ouest de la commune d’Aokas. Il est depuis longtemps, livré à lui-même et se dégrade petit à petit.

- PUBLICITÉ -

Ce site habité par quelques familles jusqu’au début des années 80, fut transformé en hôtel bar-restaurant géré par la société de wilaya pour la promotion et le développement touristique, ensuite repris par un particulier et fermé quelques temps plus tard pour une histoire de crime commis au niveau de cette structure hôtelière. Depuis, ce monument historique est fermé et livré aux vicissitudes du temps en perdant une grande partie de sa toiture en ardoise, sa boiserie, etc. Il y a quelque temps, la Direction de la jeunesse et des sports (DJS), entre autres, a demandé à le transformer en une auberge comprenant : espace de réception et d’orientation, cafétéria et lieu de rencontre, espace d’hébergement d’une capacité de 50 lits, espace de restauration d’une capacité de 100 couverts, cuisine, espace scientifique (Internet et bibliothèque scientifique), espace de divertissement et de diverses activités, bibliothèque et musée régional, salle polyvalente (conférences, expositions, formations,…), espaces pour activités sportives, appartement pour hôtes, parkings, salle d’archives, aires de stockage et douches, sanitaires, laveries et buanderies. Selon le directeur de la DJS, lors de la dernière visite du wali à Aokas, le ministère de la jeunesse et des sports tient toujours à le reprendre et le transformer en une auberge pour jeunes. Des spécialistes en la matière estiment la restauration du château de la comtesse à 18 milliards de centimes divisés en 1 milliard pour l’étude et 17 pour la restauration. Pourtant, il y a une dizaine d’années, sa restauration aurait demandé moins de la moitié de cette somme nécessaire aujourd’hui. Ce serait vraiment dommage de perdre une si belle œuvre d’architecture, laquelle, dans d’autres pays, aurait été classée patrimoine historique national depuis belle lurette.

Reda Senoune

- PUBLICITÉ -