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Quartiers périphériques : Cadre de vie déplorable

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Des habitants de certains quartiers périphériques de la ville de Béjaïa n’arrêtent pas de se plaindre de leurs mauvaises conditions d’existence. L’objet des plaintes porte, la plupart du temps, sur le réseau d’AEP, l’entretien des routes, l’assainissement, l’éclairage public et le branchement des foyers au réseau du gaz naturel.

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C’est le cas notamment de la cité dite Carrière sise du côté d’Ighil Ouazzoug, au chef-lieu de wilaya, où des habitants, via de multiples requêtes, lancent un appel pressant aux autorités concernées pour se pencher sur leur situation. Dans leurs appels, ils insistent sur le fait que les routes de leur quartier sont si dégradées qu’ils ne peuvent même pas rentrer chez eux en toute sécurité.

Ils ajoutent que l’éclairage public est défectueux depuis des lustres et personne, à ce jour, n’a songé à changer les lampes grillées et les files rompus. Le gaz naturel, selon leurs dires, est à seulement quelques pas des maisons puisqu’il est arrivé jusqu’à la mosquée qui jouxte le boulevard Krim Belkacem. Ils disent ne pas comprendre les raisons qui ont empêché l’alimentation de leurs maisons en cette énergie. Ils attendent avec impatience l’intervention des services de l’APC pour améliorer leur situation.

Le cas de la cite Carrière n’est pas isolé. Les habitants des autres quartiers périphériques comme Iheddaden Ouadda, Iheddaden Oufella, Taklait et Dar Djebel, entre autres, vivent pratiquement les mêmes problèmes qui empoisonnent leur existence au quotidien. En ce qui concerne les routes, même les quartiers des 1 000 logements ou des 600 logements à Iheddaden ne sont pas épargnés. Les chaussées sont si dégradées, si défoncées qu’il est pratiquement impossible d’y circuler en voiture sans prendre le risque d’y laisser son carter.

Des trous et des bosses en plein milieu de la chaussée, il y en a que ça, on ne croirait pas qu’on est au chef-lieu de wilaya. Faute d’entretien régulier, les crevasses étaient là depuis longtemps, mais comme elles étaient comblées de terre, les voitures pouvaient tant bien que mal circuler sans grand danger. Mais les dernières pluies en approfondissant et élargissant les trous ont rendu la circulation très difficile dans ces quartiers.

B Mouhoub

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