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Eaux stagnantes dans les avaloirs : Des odeurs incommodantes

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Les riverains se plaignent depuis quelque temps de l’odeur que dégagent les eaux stagnantes dans les avaloirs longeant la route nationale à Oued Ghir. Un phénomène naturel de désoxygénation en est la cause. «Mieux vaut se boucher le nez. C’est pestilentiel et ça donne une très mauvaise image à ce tronçon», se plaint un résident. En effet, les habitants de l’agglomération, située à quelques encablures du chef-lieu de la wilaya, et les usagers de l’axe routier traversant la ville de bout en bout sont continuellement gênés par les mauvaises odeurs et le spectacle affligeant qu’offre le lieu. C’est un tableau peu réjouissant qui s’offre à la population, laquelle ne sait plus à quel saint se vouer.

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Cela fait des années que les riverains sont importunés par ses relents pestilentiels. «C’est insupportable ! Nous avons interpellé les responsables locaux quant à l’urgence de trouver une solution à ce problème qui nous gâche la vie, en vain», s’indigne un habitant de cette agglomération. Une situation difficile à supporter pour cet autre citoyen, résidant à 50 m de l’autre côté de la route. «C’est comme ça presque tous les étés. Il y a des pics d’odeur putride quand il fait très chaud», explique-t-il. Et d’ajouter : «Nous sommes en plein dans l’axe du vent et les mauvaises odeurs nous empêchent carrément de dormir.

C’est invivable, on ne peut même plus ouvrir les fenêtres.» Sans conteste, ces eaux stagnantes portent préjudice à la santé des riverains et à l’environnement. Selon ces derniers, Oued Ghir rivalise avec oued El Harrach d’antan où régnaient en maîtres des lieux les exhalaisons pestilentielles à telle enseigne que les citoyens avertis accélèrent le pas ou poussent carrément sur le champignon pour s’extirper le plus vite de cet axe. Par ailleurs, les riverains s’indignent du laxisme de l’édile communal et de son exécutif quant à l’absence d’entretien périodique des avaloirs et du réseau de drainage des eaux de pluie.

«Nous sommes très incommodés par ces odeurs et nos maisons sont envahies par une nuée d’insectes, véhiculant toutes sortes de maladies», se désole un autre habitant des lieux.

Bachir Djaider

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