Accueil Bgayet La RN75 en piteux état

SEDDOUK - Elle relie la wilaya de Béjaïa à celle de Sétif : La RN75 en piteux état

356
- PUBLICITÉ -

La RN75, qui fait jonction entre la wilaya de Béjaïa et celle de Sétif, est dégradée en plusieurs endroits.

- PUBLICITÉ -

En effet, la portion de cet axe routier comprise entre la ville de Seddouk et Trouna, chef-lieu communal de Béni Maouche, sur un linéaire de près de 15 km, est parsemée de crevasses et de difformités, qui font voir de toutes les couleurs aux automobilistes. Et dans de nombreux segments de la chaussée, le tapis d’asphalte est parti en lambeaux, induisant un rétrécissement de la surface de roulement. Une enfilade d’affaissements a également vu le jour au fil du temps, a-t-on constaté.

«A force d’être livré à l’abandon, la RN75 est de mal en pis. Après chaque épisode pluvieux, on voit apparaître de nouveaux affaissements, alors que ceux qui existent se creusent davantage», a révélé le propriétaire d’un fourgon de transport de voyageurs assurant la ligne Béni Maouche – Béjaïa.

«Pour éviter de rouler sur ces affaissements, certains automobilistes s’adonnent à des slaloms qui exposent leur vie et celle des autres usagers au danger», a-t-il affirmé. En outre, la force érosive des eaux de ruissellement a creusé de profondes rigoles, le long des accotements. Les ouvrages d’évacuation des eaux de pluie sont soit colmatés par les éboulis, obstrués par les détritus, ou carrément inexistants.

«Par temps de pluie, l’eau déborde de partout et inonde copieusement la chaussée. L’adhérence très réduite des pneus rend alors la circulation difficile, voire périlleuse», a souligné un citoyen du village Tibouamouchine, routier de son état. Et de préciser que le tracé pentu de cette route, parcourant en lacets le relief accidenté de la montagne, est un autre facteur de vulnérabilité, concourant à sa dégradation.

«La prise en charge de cette route relève de la responsabilité de la Direction des travaux publics. Nous avons, à plusieurs reprises, tiré la sonnette d’alarme quant à l’urgence de sa réhabilitation. A présent, nous attendons une réponse», a déclaré un élu de l’APC de Béni Maouche.

«Il est nécessaire d’engager sans délai des travaux de réhabilitation de la chaussée, d’aménager des ouvrages d’accompagnement et de renforcer la signalisation. Il y va de la sécurité des usagers», a-t-il plaidé.

Nacer M.

- PUBLICITÉ -