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Souk Oufella : Le réseau routier détérioré

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Le réseau routier est sérieusement mis à mal dans la commune de Souk Oufella. Ce sont les différents chantiers de gaz, d’assainissement et d’AEP, dont certains sont toujours en cours, qui ont généré cette situation chaotique, a-t-on appris. «Le réseau est dégradé à travers tout le territoire de notre circonscription. Ni les chemins de wilaya, ni les chemins communaux, ni les venelles et ruelles de nos quartiers ne sont épargnés. Il faudra fournir des efforts titanesques pour les remettre en état», a indiqué un membre de l’exécutif communal, qui plaide pour la mise sur pied d’un plan spécial afin de remédier à cette situation.

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«Seuls les programmes sectoriels sont à même de réhabiliter toutes nos routes, vu l’ampleur des dégâts occasionnés», a-t-il souligné. Quant aux services de l’APC, ils interviennent de temps à autre pour colmater les brèches, a-t-on fait savoir. «Les tranchées sont rebouchées pour faciliter provisoirement la circulation des automobiles mais aussi des piétons. Néanmoins, dès qu’une averse s’invite, le matériau est lessivé et les trous réapparaissent», a ajouté un élu de l’APC. Par ailleurs, on a appris que la remise en état des routes par les entreprises du gaz, comme les y oblige le cahier des charges, reste en deçà des attentes, vu la qualité des prestations. Et un responsable de la municipalité de poursuivre : «Les tarifs concédés pour la remise en état sont dérisoires.

Les entreprises censées respecter le cahier des charges exécutent un travail bâclé et les majorité des commissionnaires ne se donnent même pas la peine d’intervenir.» Pour leur part, des citoyens résidant aux villages Awrir et Zentar témoignent des peines endurées consécutivement aux chantiers du gaz qui ont rendu, selon eux, leurs axes routiers impraticables. «Nos chemins sont parsemés de chausse-trappes. Les tranchées sont comblées à la va-vite et le suivi des chantiers est quasi absent. A cet effet, nous subissons de plein fouet les effets négatifs de cette situation qui a tendance à s’éterniser», a fulminé un villageois d’Awrir.

Nacer M.

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