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Boudjellil - Village Laâzib : L’eau quelques heures dans la semaine

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Laâzib est un hameau situé à 7 km du chef-lieu de Boudjellil. Comme son nom l’indique, cette petite bourgade était à l’origine une vaste ferme plantée d’oliviers et de maraîchages. Elle a connu une urbanisation assez remarquée, ces dernières années, et des habitations ont « poussé » portant à une trentaine le nombre de foyers qui y sont créés. Cependant, toute cette urbanisation n’a pas été suivie par l’installation des commodités de vie essentielles, laissant, de ce fait, les quelque 200 âmes, formant ce hameau, dans le désarroi.

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Certes, Laâzib a été raccordé récemment au réseau du gaz de ville, mais d’autres commodités manquent surtout à « l’appel ». Il s’agit de l’assainissement qui est inexistant dans plusieurs endroits. Quelques foyers seulement ont été raccordés dernièrement à ce réseau ! En attendant que l’extension de l’assainissement soit opérée un jour, les propriétaires des habitations non encore branchées à cette commodité ont aménagé des fosses septiques afin d’évacuer leurs eaux usées.

Cependant, le problème le plus dur qui touche de plein fouet ce hameau a trait surtout à la pénurie de l’eau potable sur le réseau de distribution. Les foyers ne sont alimentés qu’une fois par semaine, et pendant quelques heures seulement, juste le temps de remplir leurs citernes et autres jerricans ! Cela reste, bien évidemment, insuffisant, ce qui contraint les habitants à l’achat de l’eau des citernes qu’ils payent 1 200 da le remplissage.

L’autre préoccupation des habitants se rapporte à la piste qui dessert ce hameau, laquelle n’est toujours pas bitumée, et qui se trouve à l’état de terre battue. Ce chemin, ouvert par les forces coloniales françaises il y a plus d’un siècle de cela, communique avec d’autres villages comme Tala Lbir. Les habitants de Laâzib attendent des autorités locales qu’elles daignent régler ces carences précitées, et ce, pour améliorer leur cadre de vie de plus en plus difficile.

S. Y.

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