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AKBOU - Ancienne ville

Les trottoirs à nouveau squattés

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Rénovés récemment, les trottoirs de l’ancienne ville d’Akbou se trouvent, derechef, squattés par les marchands des fruits et légumes, entre autres, comme si ces espaces, réservés normalement aux piétons, étaient réhabilités exclusivement pour eux, et afin de leur « permettre » d’exercer leur activités illégales au demeurant ! Ces points de vente informels sont installés à quelques mètres seulement du marché couvert de ladite ville dans l’impunité totale.

Ces marchands indélicats squattent à longueur d’année les trottoirs nouvellement réhabilités en poussant les pauvres piétons à se rabattre sur la chaussée au péril d’être fauchés par les innombrables voitures qui passent via cette rue commerçante. Cela n’est pas, bien évidemment, sans susciter l’indignation des piétons comme le soulignera l’un d’eux : »À quoi bon rénover les trottoirs pour les voir, en fin de compte, réinvestis par les vendeurs des fruits et légumes, lesquels dérangent et gênent avec leurs étals débordant les piétons? » s’interroge sans retenir sa colère l’un des passants.

Avec l’impunité ambiante, plusieurs vendeurs à la sauvette sont venus grossir les rangs des « anciens » marchands ces dernières semaines dans l’antique Auzium en squattant les trottoirs et en provoquant une véritable anarchie dans la circulation piétonnière et automobile. Ce problème s’est accentué encore plus pendant ce mois de Ramadhan où des dizaines d’étals proposant généralement des produits alimentaires sont aménagés du matin au soir, transformant la ville en une véritable foire d’empoigne où tous les coups sont permis.

D’aucuns, ici à Akbou, s’interrogent comment une immense agglomération comme Akbou n’est pas encore dotée d’un marché couvert digne de ce nom, et ce, afin d’absorber le commerce informel qui prend de plus en plus d’ampleur et qui provoque des pertes incommensurables au fisc et à la caisse communale ?

S. Y.