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CHEF-LIEU DE WILAYA - Affaissement de terrain, routes dégradées… : Tala Ouriane, un quartier oublié ?

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Les habitants du quartier périphérique de Tala Ouriane, situé sur la RN24 à la sortie nord-ouest de la ville de Béjaïa, n’arrêtent pas de se plaindre, se disant «oubliés par les services concernés de l’APC et de la wilaya». Le tronçon de la RN24 qui traverse leur quartier est dans un état très dégradé. En effet, de nombreux affaissements de terrain nécessitent d’être comblés et nivelés.

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La chaussée est également dans un état dégradé et les automobilistes doivent slalomer entre les nids-de-poule que les dernières pluies ont approfondis et élargis, ce qui rend la circulation difficile et dangereuse sur ce tronçon de route. Par ailleurs, les concepteurs de cette route en forte pente n’y ont prévu ni fossés ni avaloirs pour le drainage des eaux de pluie.

Ce qui fait qu’aux moindres précipitations, cette route se transforme en véritable oued charriant tout ce qui se trouve sur les accotements et les trottoirs, comme le gravier, les planches et autres matériaux. Parfois la circulation des véhicules se bloque complètement à cause du ruissèlement des eaux pluviales.

Des habitants du quartier lancent un nouvel appel aux services concernés pour remédier à la situation. Il y a lieu de noter aussi que ces habitants ne sont pas du tout favorisés par la situation géographique de leur quartier qui est, faute d’assiette de terrain convenable, littéralement construit sur le talus à forte déclivité qui longe la RN24 depuis Aamriou.

Cette déclivité et l’étroitesse des ruelles rendent très difficile l’accès aux habitations. L’autre problème dont souffrent les habitants du quartier, c’est le manque d’éclairage public. En effet, dans quelques ruelles, les lampes des lampadaires sont grillées depuis belle lurette et personne n’a songé à les remplacer pour sécuriser les habitants. À noter que les services de l’APC ont, toutefois, promis de faire le nécessaire très prochainement.

À signaler que d’autres habitants souffrent aussi à Béjaïa. Il s’agit de ceux du boulevard Tahar Boudechicha qui relie, dans la zone industrielle, la route des Aurès au boulevard Krim Belkacem. Ils souffrent de la lenteur les travaux de réfection de cette voie. Entamés il y a plus d’une année, selon les riverains, les travaux du chantier sont encore à la mise en place des trottoirs. Les voitures y circulent difficilement et les commerces sont presque à l’arrêt puisque personne s’y arrête à cause des poussières ou de la boue et des engins du chantier.

B Mouhoub

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