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Ath Djellil : Un autre hiver sans gaz

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La population de la commune d’Ath Djellil ne sait plus à qui s’adresser pour que le projet de gaz naturel soit achevé.

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Faute d’avoir été raccordés au réseau du gaz naturel, bien des citoyens de cette circonscription de montagne, ont fortement accusé le coup.

«Depuis trois ans que l’on attend fébrilement l’achèvement de ce projet et la mise en service du gaz, mais assurément, ce n’est pas encore à l’ordre du jour», râle un citoyen du village Tala Moumen, où le chantier est à près de 70% du taux d’avancement.

«La désillusion est totale. Notre espoir d’avoir le gaz avant le début de cet hiver, s’est progressivement volatilisé», peste un quadragénaire du village Bounaim, signalant que le chantier du gaz est à l’abandon depuis plusieurs mois. C’est le même son de cloche du côté des responsables de l’APC, interrogés sur ce dossier.

«Nous ne comprenons pas pourquoi les entreprises n’ont pas encore repris les travaux, alors que tous les points de blocage, tels que les oppositions et les problèmes de paiement, ont été levés. Le maitre de l’ouvrage aurait intimé à ces entreprises l’ordre de relancer les chantiers, mais elles demeurent toujours absentes sur le terrain», fait remarquer un membre du staff municipal, indiquant que les taux d’achèvement des quatre lots de ce projet oscillent entre 50 et 95%.

Les responsables de l’APC relèvent par ailleurs, que le réseau routier est complètement détérioré par ces chantiers et que sa remise en état reste subordonnée aux essais du gaz. Les villageois se disent horripilés de devoir passer un autre hiver au froid. Leur déconvenue est d’autant plus amère, clament-ils, qu’aucune échéance n’est encore avancée quant à la livraison de ce projet.

«Nous sommes abandonnés à notre propre sort. Les gens sont assaillis par un froid polaire et souvent bloqués par les épisodes neigeux à répétition», déplore un habitant de ‘’1004’’; un village haut perché et ouvert à tous les vents.

Quand l’hiver déchaîne ses rigueurs sur ces contreforts désolés, les villageois se retrouvent pris au dépourvu. «Nos villages sont pétrifiés par le froid et le gel. Les provisions de bois s’épuisent rapidement. La bonbonne de gaz devient introuvable. C’est une vie de galère», témoigne un retraité du village Tizi N’djebar.

N Maouche.

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