Bon plan de greffage d’oléastres

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Cette année, les conditions climatiques sont favorables à l’agriculture, notamment celle de montagne. Les maraichers de la région sont optimistes et annoncent déjà que cette saison sera bonne pour le greffage, particulièrement celui de l’oléastre.

En effet, l’année 2017 a connu plusieurs départs de feux ravageant des centaines d’arbres, en général, et d’oliviers, en particulier, influant sur le rendement de la récolte. Les agriculteurs, bien que les pertes soient lourdes, n’ont pas perdu espoir pour autant. Au contraire, chaque année, ils plantent de nombreux jeunes plants d’arbres fruitiers, surtout l’olivier.

Chaque occasion est saisie pour greffer un maximum d’arbres afin de reboiser les espaces ravagés par les feux. Dans ce sens, la Subdivision agricole de la localité de Larbâa Nath Irathen n’a pas ménagé ses efforts pour accompagner les agriculteurs dans cette opération de greffage, notamment de l’oléastre (olivier sauvage).

Le subdivisionnaire de cette localité, en l’occurrence M. Layzid Achour, dira dans ce sens : «Cette saison est bonne. Toutes les conditions climatiques sont réunies pour le greffage dont celui de l’oléastre. Nous avons fourni tous les moyens nécessaires pour la réussite de cette opération et avons accompagné les agriculteurs de la région pour ce faire.

D’ailleurs, l’Etat a consenti un effort considérable, à raison de 150 DA pour chaque plant greffé. Espérons que les concernés prendront soin de ces plants, qui ont besoin d’être arrosés quotidiennement surtout avec ses pics de chaleur.» Et un agriculteur de la région de poursuivre: «Je me prépare à greffer une centaine de jeunes plants.

Cette année, les conditions sont favorables pour la réussite du greffage et la plupart des plants sont de l’oléastre. En 2017, j’ai perdu beaucoup d’arbres fruitiers et des oliviers. C’était très dur, car j’arrondis mes fins de mois grâce aux récoltes d’olive. Mais je n’ai pas perdu espoir pour autant. Cette année, je me suis armé de courage et de bonne volonté pour replanter et reboiser une partie de mon verger. Même si je veux planter plus, c’est impossible, car je serai confronté au problème du manque d’eau. Raison pour laquelle, j’ai opté pour une centaine d’arbres. Une quantité que je peux arroser grâce à l’eau de mon puits.»

Youcef Ziad

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