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M’Chedallah Pour l’éradication des animaux errants : L’APC fait appel à une entreprise spécialisée

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Les animaux errants, vecteur en puissance des zoonoses telles que la rage, sont depuis le 31 mai dernier au centre d’une

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campagne d’éradication, déclenchée par les services de l’hygiène de la commune de M’Chedallah, par le recours à l’utilisation des appâts empoisonnés dans leur lieu de prédilection, les décharges publiques et les poubelles où ils puisent généralement

leur pitance.

A cette fin, la population est informée et mise en garde pour protéger leurs bêtes en les éloignant des lieux précités ou sont déposées les pâtures. L’opération est confiée par la commune à une entreprise privée, spécialisée dans le domaine de la désinfection, désinsectisation et dératisation. L’option pour cette méthode de traitement par empoisonnement, silencieuse dans son application, a l’avantage de s’attaquer aussi bien aux chiens et chats, avec un résultat probant, à la différence des campagnes précédentes menées par l’usage de l’arme de chasse, dont le coût et les risques sont d’autant plus grands que les résultats ne sont jamais concrets, vu la persistance du phénomène qui semble avoir réduit à l’impuissance les responsables en charge de la santé publique. Au demeurant, ce fléau ne semble pas être sans peser dans les soucis et préoccupation des services de santé quand on sait toute la problématique posée par ses conséquences sur la santé humaine. Car, au titre des nuisances, si la rage constitue le plus d’inquiétude auprès de la population par son effet mortel à 100% dès l’apparition des cas cliniques, il y a également les morsures qui sont susceptibles d’être responsables d’inflammation de la plaie ; ainsi que le parasitisme, entre autres les puces, les mites d’oreilles, ascaris, tænias ,coccidie, transmissibles à l’homme non par le contact direct, mais aussi à travers la nourriture, l’eau et le sol contaminés et qui peuvent être source d’infection notamment pour les personnes à immunité fragile. Par ailleurs, aux nuisances sur la santé qui sont les plus en vue, il y a lieu d’ajouter celles relatives tant aux perturbations de la quiétude publique par les bruits de combats et de lamentations qu’aux dommages causés dans les jardins et les champs des agriculteurs, qui seraient par ailleurs bien heureux d’en faire de même pour éradiquer le sanglier dont la présence et la prolifération dissuadent l’exploitation des terres sans protection par des clôtures et dont les propriétaires ne peuvent mettre un grain dans leur champ.

Mohand Meghellet

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