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Raffour Réceptacle de déchets et d’ordures ménagères : Assif Wakour défiguré

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Ciblé par des énergumènes sans foi ni loi, les alentours du pont de la RN26, qui enjambe Assif Wakour à la sortie Est de Raffour, a renoué avec les déversements de répugnantes ordures ménagères. Ce lieu, défiguré par les immondices qui dégagent des puanteurs asphyxiantes, a fait, il y a 06 mois à peine, objet d’une importante opération de nettoyage organisée par l’APC. Cette dernière a utilisé des moyens humains et matériels pour redonner à l’endroit son image d’antan. Pour rappel, la pollution de Assif wakour a été signalée, à maintes reprises, sur ces mêmes colonnes. Sans aucun remord de conscience, des citoyens manquant de civisme ont repris leur sale habitude. Assif wakour, où s’abreuvent des troupeaux de cheptel et autres animaux sauvages et qui sert à l’irrigation de la totalité des vergers maraîchers et d’arboriculture d’Aharrach, est rempli d’ordures. Même les usagers de la RN26 ne cessent d’afficher leur mécontentement quant aux puanteurs qui s’y dégagent. Cet impressionnant dépotoir des plus sauvages prend, de nouveau, des formes et du volume. Il est à signaler que la majorité des déchets déversés dans ce cours d’eau est celle des restaurants et des cafés. Les marchants des fruits et légumes, qui activaient à côté de cette rivière y contribuent, eux aussi, à sa saleté. 03 grands centres urbains, à savoir Raffour, M’Chedallah et Chorfa, y déversent aussi leur déchets. Ce qui explique le volume impressionnant que prennent quotidiennement ces déchets ménagers. Notons, par ailleurs, que l’APC de M’Chedallah a été contrainte à reprendre le déversement de sa collecte quotidienne d’ordures à l’ancienne place en bordure d’Assif N’Sahel, à proximité de l’ex-base de vie des chinois, après avoir été empêché par la population d’Ahnif, de les déverser à la décharge provisoire à proximité du CET en cour d’achèvement. Les citoyens de Chorfa, pour les mêmes motifs, utilisent le lit d’Oued de la même rivière au lieudit Taghzout, en face d’Ath Vouali dans la commune d’Ath Mansour. Les résidents de ce village ne cessent de protester contre les retombées de cette décharge sauvage qui leur empoisonne la vie.

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Oulaid Soualah      

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