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Tikjda Elle ne désemplit pas en ces temps caniculaires : La rivière Vaghvagh prise d’assaut

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Les citoyens de la wilaya de Bouira, sommés par les fortes chaleurs qui coïncident avec le mois du jeûne, recourent à la nature dans l’espoir de retrouver un semblant de fraîcheur, un refuge, dans les forêts. Les habitants des localités rurales et montagneuses de l’est de la wilaya de Bouira, à l’image de Tikjda (El-Asnam), de la Crête rouge et d’Assif Assemadh, ainsi que de Tiniri, dans la commune d’El Adjiba, en profitent davantage. Dans ces régions, les rivières, les mares et les bassins d’eau sont pris d’assaut par des jeunes et des moins jeunes, fuyant les fortes chaleurs de ces journées caniculaires. À Tikjda, les jeûneurs, par dizaines, se rendent, quotidiennement, dans la grande rivière de où la fraîcheur est garantie. «Beaucoup de familles viennent, chaque jour, ici, pour se rafraîchir et atténuer, un tant soit peu, leur soif, ainsi que leur fatigue», dira un jeune rencontré sur les lieux. «Je préfère passer des heures auprès de cette rivière que de rester sous la chaleur suffocante de la maison», dira notre interlocuteur. La Crête rouge, elle aussi, est prise d’assaut, chaque début d’après-midi, par des dizaines de personnes de cette région venant passer leur temps auprès de la rivière de «Agir», tandis que certains d’autres préfèrent nager dans la mare d’eau d’à-côté. Une manière, pour eux, d’apaiser la soif et de créer même l’ambiance. «Je m’amuse bien, ici, avec mes camarades. De plus, même le temps passe trop vite. Je consomme tous les après-midi dans cette endroit », dira un autre jeune. Ceux qui aiment plutôt le calme, eux, préfèrent aller aux sources naturelles, dans la montagne, loin de tout bruit. Ils préfèrent s’allonger, discuter et se détendre. «Ici, il n’y a pas beaucoup de monde. C’est calme. On passe tout notre temps dans ces endroits paradisiaques en attendant El Adhan», a confié Oussama, un jeune, amoureux de la nature. «Je viens, ici, chaque mois de Ramadhan», a-t-il ajouté. Des visiteurs hors wilaya, à l’instar de Bordj Bou Arréridj, M’sila, Tizi-Ouzou, y viennent, notamment à Tikjda où les chaleurs ne dépassent pas les 29 degré alors qu’en ville, elles atteignent les 39°.                      

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Karim Sait

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