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Aïn Laloui : Les élèves sont inscrits dans les établissements d’Aïn Lahdjar et Aïn Bessem : Un lycée SVP !

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Les citoyens de la commune d’Aïn Laloui, située à une dizaine de kilomètres àl’ouest de Bouira, ne cessent de réclamer la réalisation d'un lycée dans leur région.

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Selon ces derniers, plus de 150 lycéens endurent toutes les peines du monde à rejoindre le lycée du chef-lieu communal d’Aïn Lahdjar, distant de plus de 20 km de la plupart des villages. Le manque du ramassage scolaire, par conséquent, cause des retards énormes aux élèves pour rejoindre leurs lieux d’études. Le modeste taux de réussite et les notes médiocres obtenues aux épreuves du Bac 2013, par les élèves issus de cette commune, ont amené les élus de la wilaya et les parents d’élèves à méditer sur ces résultats et à réclamer l’inscription d’un lycée, pour les enfants de cette localité. En effet, et selon nos interlocuteurs qui se sont émus de cet échec, le premier facteur responsable de ce risque de déperdition scolaire n’est autre que l’absence d’un lycée au niveau de leur commune. « Cette absence oblige les élèves du secondaire à rejoindre les établissements où ils sont inscrits invariablement, soit à Aïn Lahdjar ou à Aïn Bessem, en fonction des places disponibles. Cette contrainte les fait lever chaque jour très tôt, pour ne rentrer que tard en fin de journée », nous dira un parent d’élève. Et d’ajouter : « Au bout du compte, ils sont recrus de fatigue, parce que tous ces allers et retours impactent négativement le temps qu’ils devraient consacrer, d’une part, à la récupération et d’autre part, à la révision de leurs cours et à leurs devoirs du soir. Et comme les parents sont logés à la même enseigne, ils ne peuvent suivre de près le cursus de leurs enfants », a déploré ce dernier. Aussi, ne faut-il pas s’étonner de la médiocrité du taux de leur réussite au dernier bac. C’est, d’ailleurs, l’avis de tous les citoyens interrogés dans cette commune, restées trop longtemps isolées. « Les lycéens d’Aïn Laloui parcourent près de 40km quotidiennement en bus, pour rejoindre leur établissement et sont tributaires des horaires de passage des transporteurs de la localité d’Aïn Bessem. Du coup, il leur arrive souvent de rater des cours, pour un simple retard de quelques minutes, surtout s’ils ont affaire à un enseignant peu compréhensif. Or, rien n’est plus frustrant pour un élève de rater un cours et d’être obligé de ramer pour rattraper son retard. D’où le découragement que l’on note chez la plupart de ces élèves et l’éloignement aidant, leurs parents hésitent à se rendre jusqu’aux lycées, pour s’enquérir de la situation scolaire de leur enfants », constate Hamid, un jeune enseignant de cette localité. Pour les citoyens de cette localité le problème du foncier ne se pose, pourtant, pas puisque plusieurs familles se sont engagées à faire un don d’une parcelle de terrain pour l’implantation de cet établissement.

O. K.

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