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M’Chedallah : Des produit d’origine douteuse inondent le marché hebdomadaire tous les mardis : Gare aux contrefaçons !

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Il est de notoriété que les marchés hebdomadaires sont considérés comme les lieux par excellence où sont écoulés les produits contrefaits et de piètre qualité. Une virée, mardi dernier, dans le marché hebdomadaire de M’Chedallah nous a renseigné sur l’étendu de cette pratique préjudiciable pour le consommateur, qui se trouve la première victime des agissements de certains contrefacteurs et autres trafiquants des produits alimentaires, vestimentaires, médicinales, esthétiques, etc. Ces produits contrefaits et de mauvaise qualité sont écoulés dans ce lieu en toute impunité et sans aucun contrôle. Si l’on évoque les denrées alimentaires, puisqu’elles sont directement liées à la santé du consommateur, elles sont pour la plupart de bas de gamme et d’origine plutôt douteuse. Si l’on prend, par exemple, les biscuits, les chocolats, les jus, les fromages pour ne citer que ces produits, nous réalisons, de prime abord, qu’ils sont de piètre qualité. Les labelles de ces produits sont de la pure imitation. Comme pour le chocolat d’origine espagnole « Maruja », on trouve dans le marché une marque d’un chocolat d’imitation du nom de « Naruja ». D’autres produits d’origine douteuse, comme l’eau de javel, des vinaigres sont proposés à la vente. Il y a certaines marques du vinaigre produit localement qui présente une odeur piquante. Ce produit de mauvaise qualité est commercialisé le plus normalement du monde. Ce vinaigre est composé d’eau, d’arômes, d’acide citrique industriel et de colorant. Des ingrédients purement chimiques qui peuvent nuire gravement à la santé du consommateur. Mais encore, la gravité dans tout cela réside dans le fait que personne n’est en mesure de dire le dosage exact des ingrédients qui entrent dans la fabrication du vinaigre « chimique ». Il est établi que certains colorants alimentaires, additifs et arômes artificiels sont cancérigènes et doivent être utilisés avec un dosage bien strict. Malheureusement, chez nous l’on ne prend pas compte de ces règles régissant l’industrie alimentaire. Le contrôle par l’intermédiaire des laboratoires n’est pas effectué. D’où la gravité de la situation.

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Y. Samir

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