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Saharidj Les travaux causent moult désagréments aux riverains : Le projet d’aménagement urbain piétine

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Le chef-lieu de la commune de Saharidj, à une cinquantaine de kilomètres au Nord-est de la wilaya de Bouira, sur lequel déclenchera l’opération de l’aménagement urbain, a pris les formes d’un authentique champ de bataille semblable à une réplique de Stalingrad durant la seconde guerre mondiale. Labouré anarchiquement en long et en large, le centre-ville est pratiquement infranchissable, notamment le boulevard central qui est un tronçon de la RN30. Décapée, la chaussée est transformée en bourbier, sur lequel les automobilistes pour le franchir sont contraints de s’adonner à une partie de patinage artistique d’un genre un peu particulier, surtout depuis les orages de la semaine écoulée. Quant aux véhicules de petite cylindrée, ils s’enlisent tous les cents mètres, quand ce n’est pas un tampon de regards qui accroche le châssis et y commet des dégâts. De plus, en l’absence d’un quelconque plan des réseaux d’AEP, d’électricité d’Internet et d’assainissement réalisés en souterrain, c’est un véritable massacre que les engins des travaux publics, qui avancent à l’aveuglette, commettent sur ces ouvrages. Aucun de ces derniers n’a été épargné. Les conducteurs de ces engins balayent tout sur leur passage, même quand certains de ces ouvrages, tels celui de gaz naturel et du câble de la fibre optique, sont signalés par des filets de repérage comme en témoignent les débris de la gaine du câble d’Internet ou les morceaux des filets multicolores, rouge pour le gaz de ville et jaune pour la fibre optique, qui jonchent le sol là où sont passés les godilles de ces machines. Ceux qui ont le plus à souffrir de cet état de faits sont, sans conteste, les centaines de lycéens, collégiens et élèves du primaire qui éprouvent toute la peine du monde à franchir ce tronçon, que même les véhiculés, qui connaissement bien la région, évitent et empruntent la route secondaire d’Ighzer bouzal qui relie Saharidj à la ville de M’Chedallah via Ath Ivrahim, malgré que celle-ci est truffée de dangereux virages en plus d’être rétrécie à l’extrême. Conscient de ce qui se produira comme désagréments une fois les travaux de l’aménagement urbain lancés, le wali en a fait un point de fixation, en effectuant plusieurs visites sur les chantiers de ce projet et en insistant, à chaque fois, sur le renforcement en moyens humain et matériel pour le livrer avant la saison hivernale. Malheureusement, le rythme d’avancement des travaux est resté le même et les choses vont s’empirer sans doute avec l’arrivée de la saison humide, qui annonce déjà les couleurs avec de violents orages et d’averses diluviennes, transformant ainsi le Saharidj en un véritable bourbier. Rappelons que ce projet d’aménagement urbain a été inscrit, retenu et entamé depuis plus de trois ans, avant que les travaux ne soient brutalement arrêtés. Il aurait fallu que la population fasse pression pour sa relance, notamment, à travers plusieurs mouvements de protestations.  

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  Oulaid Ousalah

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