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M’Chedallah : Créant de nouveaux points noirs pour la circulation routière : Des marchands ambulants envahissent les bordures de la RN5

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Des marchands ambulants de fruits et légumes ont investi les bordures de la RN5 au niveau du tronçon entre le forage E52 de la ferme pilote d’Oughazi et l’ex base de vie de l’entreprise chinoise aménagée en marché hebdomadaire, mis en service depuis deux semaines. Le phénomène de l’occupation de l’accotement de la RN5 a commencé il y a environ un mois par l’arrivée sur les lieux, bien avant l’ouverture du marché hebdomadaire distant d’environ 200m, d’un seul marchand pour occuper la bande plate en bordure de la route, dangereusement proche de la chaussée. En voyant que personne n’est venu inquiéter ce premier indu occupant après plusieurs semaines d’occupation des lieux, d’autres commerçants rappliquent et chacun d’entre eux s’empare, à son tour, d’une placette pour arriver à une dizaine, à l’heure actuelle, à former une alignée d’étalages le long de cette bande de l’une des principales routes de l’Est du pays. Ces « intrus » commencent déjà à gêner la circulation en provoquant des embouteillages semblables à ceux qui empoisonnent la vie aux routiers à l’entrée Ouest de Raffour en plein milieu de Chorfa et à proximité du passage à niveau d’Allaghen entre Tazmalt et Akbou dans la wilaya de Béjaïa. Ces marchands ambulants continueront sans doute à affluer sur les lieux faute d’intervention des pouvoirs publics, pour former ainsi un nouveau point noir, qui ne tarderait pas à être banalisé comme les précédents et qui entraverait davantage la circulation routière. Pis encore, cette situation constitue un véritable danger et pour les usagers de ces routes et pour les clients qui y font leurs emplettes et ce, en plus de la pollution des lieux provoquée par les déchets de la marchandise que les vendeurs en question abandonnent sur place chaque fin de journée. Nulle autorité locale ne peut prétendre ignorer ce nouveau point noir qui prend de plus en plus de l’ampleur en bordure d’une route que mêmes les responsables concernés empruntent quotidiennement. Un phénomène qu’il faut prendre en charge de vitesse avant qu’il ne devienne ingérable comme tous les autres points ayant des répercussions négatives sur la circulation routière et sur l’environnement entre autres.

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Oulaid Soualah

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