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Bouira : Route Errich-cité universitaire Kebal Aïcha : La chaussée continue à s'affaisser

1928
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La route venant du carrefour du quartier 140 logements-forêt d’Errich vers la cité universitaire Kebal Aïcha s’affaisse un peu plus chaque jour, précisément en face de ladite cité. Ce phénomène, que nous avions signalé dans notre édition du 8 juin dernier, a été aggravé par les dernières pluies qui se sont abattues sur la ville de Bouira, alors que des travaux de réfection étaient déjà entamés quelques jours auparavant. La chaussée a été décapée à cet endroit sur une cinquantaine de mètres et les fossés sont revêtus de coffrage pour en faire des caniveaux bétonnés. Mais visiblement, cela ne suffit pas pour arrêter les mouvements de terres qui continuent inexorablement à entraîner le niveau de la route vers le bas. Il est à signaler que tout cet espace est un amoncellement issu des travaux de terrassements et de construction réalisés au milieu des années 2000 au niveau de la cité universitaire et des bâtiments voisins. Originellement, il y a avait là un cours d’eau dont les berges sont hautes d’au moins quatre mètres. Lors de l’aménagement du quartier, l’oued a été comblé par les amas de terre sur une centaine de mètres. D’ailleurs, pour un observateur averti, ce même cours d’eau reprend sa forme topographique juste après la fin de la largeur de la route. Le comblement dont a fait l’objet l’oued ne pourra, réellement, jamais s’opposer à la nature. Cette dernière reprendra ses droits, et elle commence à le faire. Les amas de terre continuent à s’affaisser, entraînant la chaussée de la route avec eux. Ce qui aboutit à la détérioration permanente de la voie publique: fissuration, crevasses, retrait de pans entiers de bitume, etc. Depuis un mois, la circulation automobile à ce niveau est devenue des plus éreintantes, particulièrement aux premières heures de la journée, lorsque bus, fourgonnettes et voitures se concentrent sur ce tronçon dégradé actuellement en pleins travaux. Mais les travaux entamés ne portent que sur la partie superficielle de la chaussée, alors que l’origine de l’affaissement se trouve en profondeur, en raison même de la nature du sol. Ce dernier a été artificiellement créé par des apports venant des fouilles et terrassements. La solution définitive ne viendra qu’avec une construction d’une couche d’assise assez solide pour supporter les véhicules, étalée tout le long du tronçon incurvé de la route.

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N.M.Taous

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