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Raffour Délabrement à la cité des 60 logements : Un quartier aux multiples dangers

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C’est l’un des anciens quartiers de Raffour, mitoyen du centre culturel Matoub Lounes et en bordure du boulevard central, qui affiche d’effroyables dégradations de la totalité des installations d’accompagnement.

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Certaines de ces dernières présentent un réel danger pour les résidents, à l’image de l’effroyable délabrement des coffrets qui abritent les compteurs électriques dans les cages d’escaliers des rez-de-chaussée de l’ensemble des cinq blocs. A cela s’ajoute l’usure des câbles et fils électriques, le tout à la portée des enfants sachant que les portières de sécurité restent ouvertes. Une citoyenne fera savoir que des courts-circuits au niveau du seuil de l’entrée principale du bloc D, et des masses se produisent au niveau de plusieurs coffrets collectifs des compteurs. Sur les lieux, nous avions constaté de visu une remontée des eaux usées au niveau des blocs B et C, due à un refoulement après obstruction des réseaux de raccordement. Il est à rappeler que ce réseau d’assainissement de ce quartier complètement délabré a fait monter, à plusieurs reprises, les résidents au créneau. Un cas également dénoncé dans ces mêmes colonnes. L’APC et l’OPGI qui se rejetaient la responsabilité auparavant, ont fini par réagir à l’unisson l’année passée, pour déclencher une opération de rénovation menée à terme il y a plus de 06 mois sans que le problème des refoulements des eaux usées ne soit résolu. De plus, lors de la réalisation de cette opération, l’espace vert entre ces blocs réalisé en demi-cercle a été complètement défoncé sans que la dernière opération de remise en état des lieux ne soit effectuée. Cet espace entre les blocs ressemble, à l’heure actuelle, à un champ de bataille, avec même un tronçon d’environ 20m du réseau rénové mitoyen du centre culturel qui est resté abandonné. Le délabrement suivant est constaté sur les colonnes des descentes d’eau en PVC brisés, à l’origine d’une dégradation des murs porteurs. A tous ces dangers s’ajoute celui des rangées de tuiles des gouttières arrachées par le vent au niveau de la toiture en charpente des blocs D et E. D’autres rangées de tuiles arrachées mais non tombées qui ne tiennent encore que par un incroyable miracle, constituent un danger de mort pour les résidents sachant que ces blocs sont constitués de cinq étages. Un groupe de femmes venues à notre rencontre nous ont informés qu’en plus de tous ces dangers qui guettent leurs enfants, l’insécurité règne en maître en ces lieux dès la tombée de la nuit, et ce, à cause de la proximité du boulevard central et de terrains vagues qui attirent les délinquants. Nos interlocutrices souhaitent la réalisation soit d’un mur de protection ou du moins d’un portail au niveau de la voie d’accès entre le quartier et le centre culturel. Ces braves mères de familles affirment que l’intenable odeur que dégagent les avaries survenues sur le réseau d’assainissement les chasse de cet espace vert entre les blocs, où elles se rencontrent d’habitude. Un cas sur lequel doivent se pencher en urgence l’OPGI, l’APC, la SDC, l’ADE et les services d’hygiène, un ensemble de services publics directement concernés qui doivent coordonner leurs efforts pour redonner à ce quartier martyr un visage plus « humanisé ».

Oulaid Soualah

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