Accueil Bouira Le transport très rare en après-midi !

Vallée du Sahel Conséquence du Ramadhan et de la canicule qui sévit ces derniers jours : Le transport très rare en après-midi !

2031
- PUBLICITÉ -

Durant le mois de Ramadhan, le transport public de voyageurs se raréfie à certains moments de la journée, et ce, dans la majorité des communes de la daïra de M’Chedallah, à l’extrême Est de la wilaya de Bouira. En effet, le flux des usagers et des transporteurs fléchit de manière accentuée, surtout à partir de midi, où les arrêts de fourgons et minibus deviennent presque déserts. À vrai dire, à partir de ce moment de la journée, quand le soleil atteint le zénith, les usagers, surtout, ne voyagent que par stricte nécessité car ils risquent de prendre des coups de soleil (insolation) et de se déshydrater davantage avec la chaleur accablante qui sévit dehors. Résultat: le transport de voyageurs prend un sérieux coup, ce qui contraint certains transporteurs encore en activité à se résoudre à rentrer chez eux, et tant pis pour les usagers. On prend pour l’exemple la station de fourgons qui jouxte l’EPH Kaci Yahia de la ville de M’Chedallah, où le trafic connaît une certaine fluctuation à partir de l’après-midi. Les voyageurs deviennent de plus en plus rares à mesure que l’on avance dans la journée, et ce, parallèlement aux transporteurs! À des moments, il arrive que les usagers attendent de longs instants pour apercevoir l’arrivée d’un fourgon à destination d’El Adjiba, Ath Mansour ou Bechloul par exemple. «C’est vraiment un calvaire au quotidien. Moi, je suis fonctionnaire. J’ai besoin au quotidien des transports en commun pour me déplacer de chez moi et vers mon lieu de travail à M’Chedallah. Ce n’est pas évident de trouver un fourgon à tous les moments de la journée. Je dois patienter sous une chaleur accablante dehors pour voir, enfin, arriver un fourgon. Les transporteurs préfèrent aller faire la sieste en attendant El Adhan. Et c’est le pauvre usager qui paie cette incurie!», tempête un usager régulier de cette station. Comme l’a si bien dit notre interlocuteur, les transports en commun se raréfient davantage à la fin de la journée, où la plupart des travailleurs finissent leur boulot. Il en résulte une ruée sur les quelques fourgons en activité ce qui crée des tensions entre les usagers. Une régularisation stricte du secteur au niveau de la région s’impose désormais.

- PUBLICITÉ -

Y. S.

- PUBLICITÉ -