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M'chedallah Lycée Abdelhamid Ben Badis : Les plaintes de la direction

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Le lycée Abdelhamid Ben Badis est un établissement du cycle secondaire qui était au départ un CEM avant d’être reconverti en lycée une année plus tard. Il a été mis en service en septembre 1988 et a depuis fonctionné à plein régime mais a peu bénéficié d’opérations d’entretien ou de restauration. D’où les dégradations fortes apparentes qui se répercutent sensiblement sur son fonctionnement et par ricochet sur son rendement, explique un membre de la direction de l’établissement qui nous fera visiter les lieux. L’établissement souffre de dégradations aggravées par son emplacement en flanc de colline fort inclinée et sur un terrain instable dont la partie inferieure repose sur des remblais en continuel mouvement. D’ailleurs, durant les violentes perturbations climatiques de l’hiver 2012, une partie du mur d’enceinte conçu aussi pour jouer le rôle de mur de consolidation et de soutènement, s’est effondré et a failli entraîner dans sa chute le dortoir filles lequel était encore opérationnel à cette époque. Bien que ce mur ait été réparé au même titre que le ravalement des façades, beaucoup d’autres dégradations ne sont toujours pas prises en charge. Il s’agit des escaliers qui mènent vers le bloc pédagogique et une partie de celui de l’administration dont il ne reste de la plupart des marches complètement usées qu’une partie. Il y a aussi les trois cours des trois niveaux rongées par l’érosion. Elles affichent un décor d’un vulgaire terrain vague après que la mince couche de revêtement en sable ne disparaît car emportée par les ruissèlements des eaux pluviales. Il ne subsiste sur ces aires que de dangereux gravas et cailloux. A noter que la partie supérieure de l’établissement est utilisée pour les séances d’éducation physique durant lesquelles se produisent de fréquents accidents, le plus souvent dus aux chutes qui se résultent par des fractures, écorchures et autres torsions de membres. Des séances sportives obligatoires qui se pratiquent en plein air en l’absence d’une salle de sport, et ce, qu’il vente ou qu’il pleuve. Signalons enfin que ce lycée qui assure des cours à pas moins de 365 élèves répartis sur 17 divisions se plaint d’un manque en adjoints d’éducation dont deux sont partis en retraite depuis l’année passée et non remplacés à ce jour. Il faut préciser aussi que trois autres fonctionnaires de ce même corps seront mis à la retraite à la fin de l’année. Une saignée que la tutelle doit songer d’ores et déjà à combler par l’affectation de nouveaux éléments au risque de voir ce corps des plus névralgiques paralysé.

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Oulaid Soualah

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