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MERCURIALE Après le mois sacré marqué par une légère baisse : Les prix reprennent l’ascenseur

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Au lendemain de l’Aïd, les prix des fruits et légumes ont de nouveau augmenté au niveau des marchés de la wilaya, après une légère baisse durant le mois de Ramadhan.

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L’accalmie n’aura, donc, été que de courte durée. En effet, au marché des fruits et légumes sis au centre-ville de Bouira, à proximité de l’ancienne gare routière, la hausse a touché pratiquement tous les légumes et certains prix sont passés du simple au double. Ainsi, la tomate, dont le prix ne dépassait pas les 30 DA au cours du mois de Ramadhan, est passée cette semaine à 60 DA le kilo. Le piment, lui, est affiché à 150 DA, alors qu’il était cédé entre 100 et 120 DA il y a quelques jours, soit une hausse de plus de 20 DA, voire plus dans d’autres marchés. Le poivron affiche désormais 120 dinars, contre 80 à 100 DA le kilo durant le mois sacré. La pomme de terre, ce produit de large consommation, est cédée à 50 DA et prend d’un seul coup 30 DA de plus. Ce tubercule se négociait, en effet, entre 20 et 25 DA il y a quelques jours. La laitue, elle, passe de 50 DA à 70 dinars au niveau du même marché. Pratiquement aucune produit n’échappe à cette hausse que d’aucuns qualifient de généralisée. L’autre produit à avoir subi une hausse, c’est le poulet. Mardi dernier, chez les bouchers du marché du centre-ville, il est proposé à 310 DA le kilo. Son prix se situait entre 260 et 280 DA il y a deux semaines. Si la hausse des prix de ce produit était prévisible, car liée à une conjoncture particulière marquée, ces jours-ci, par une pénurie et surtout la cherté de l’aliment de volaille, l’envolée des prix des légumes, elle, qui intervient au lendemain du moins du Ramadhan et de la fête de l’aïd, ne trouve pas d’explication chez les consommateurs, surtout que l’on est pleine saison estivale, une saison de légumes par excellence. Les ménagers imputent cette flambée à de la spéculation pure et simple. Cette hausse les laisse pantois et elle risque, à terme, de grever leur porte monnaie déjà érodé par les dépenses du mois de Ramadhan et de la fête de l’Aïd. Même les commerçants eux-mêmes n’arrivent pas à justifier cette situation. Une chose est, cependant, sûre : la tendance inflationniste des prix des fruits et légumes est déjà là depuis plusieurs mois et risque de se poursuivre tout au long de cette année 2017. Les derniers chiffres du moins de mai dernier, communiqués par les pouvoirs publics, évoquent un taux d’inflation de 6.9%.

D. M.

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