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quartier BENABDELLAH École Chedani Ahmed : La qualité des repas décriée

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Près d’un mois et demi après la rentrée des classes, à l’école primaire Chedani Ahmed du quartier Benabdellah, dans la commune de Bouira, les insuffisances maintes fois soulevées sont toujours d’actualité.

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Mais la lancinante problématique dont se plaignent surtout les parents d’élèves est celle relative aux repas servis à leurs enfants dans la cantine scolaire de l’établissement. Des repas que les parents qualifient de «médiocres» et surtout «pauvres en protéines animales». Ils expliquent que les repas servis, depuis le début de l’année scolaire, sont dépourvus de viande. «On sert aux enfants des repas sans viande, donc sans aucun apport en protéine animale», confie un parent qui souligne, néanmoins, que «les repas de pâtes ou de lentilles servis aux enfants sont, certes, chauds, mais demeures pauvres, n’étant pas accompagnés de viande, ni même des œufs, si l’on se tient aux recommandations des nutritionnistes». Ceci quand on sait que l’État algérien a, depuis plusieurs années, accordé une attention particulière à la qualité des repas servis dans les écoles, notamment dans les premiers paliers de l’éducation nationale. «Nous nous demandons pourquoi on ne sert pas des œufs aux enfants depuis la rentrée scolaire ?», s’interrogent nos interlocuteurs. Pourtant, indiquent ces derniers, «dans toutes les cantines scolaires de la wilaya, des menus avec de la viande et des œufs sont assurés aux écoliers !». D’aucuns parmi les parents d’élèves se demandent «si l’on n’a pas tenté d’économiser sur les viandes et les œufs pour les remplacer par des produits laitiers, dont la qualité est discutable». «Le fromage proposé à la cantine ne plait pas aux enfants qui refusent de le consommer», fait savoir un parent d’élève et membre de l’association du quartier. Pour nos interlocuteurs, il n’y pas que la qualité des repas et de certains produits qui posent problème, «même la qualité des fruits et légumes laisse à désirer». Devant cette situation, les parents disent avoir alerté, à plusieurs reprises, les responsables de la commune et le chef de daïra sur cet état de fait, exigeant l’amélioration de la qualité des repas. «Nous avons rencontré le chef de daïra et les responsables de l’APC et évoqué le problème de la restauration. Des promesses nous ont été données quant à l’amélioration de la situation. Mais, depuis, il n’en est rien», explique un membre de l’association du quartier. Il nous a indiqué, à ce propos, que les parents attendent toujours la concrétisation des promesses faites par les responsables. Aussi, notre interlocuteur confie que la directrice de l’école avait fait part du problème de la cantine aux services de l’APC. Seulement, et à ce jour, aucune action n’a été entreprise pour y remédier. Vu la persistance du problème, les parents disent ne pas écarter le recours à une action de protestation, pour réclamer l’amélioration de la qualité des repas assurés aux enfants.

D. M.

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