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Raffour : Les pourtours du lycée transformés en lieu de beuverie

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Le lycée baptisé du nom du martyr Terrache Ahcène à Raffour, dans la commune de M’Chedallah, se trouve en proie à l’insécurité et à la pollution. Bien que protégé par un mur d’enceinte haut de quelque 4 mètres, le côté sud de l’établissement est transformé en lieux de beuverie, comme en témoignent les amas d’emballages de boissons alcoolisées laissés çà et là en sus de mégots de cigarettes. Un hideux décor qui dénote d’une présence, en permanence, d’individus s’adonnant, en toute impunité, à leur loisir favori. Les délinquants qui rodent dans le coin sont allés même jusqu’à bricoler des petits bancs, à l’aide de débris de matériaux de construction, qu’ils appuient contre le mur en question. Cet endroit, qui était un terrain hautement fertile appartenant à une ferme pilote, a été transformé en décharge sur plus d’un hectare. Il a reçu et continue de recevoir d’énormes quantités de déblais, provenant des chantiers mitoyens. Ainsi, ce sont des montagnes entières de terre, mélangée à d’autres immondices, et des amoncellements d’emballages d’alcool qui règnent en maîtres des lieux. Et c’est sur remblais que viennent s’installer des individus pour déranger les élèves du lycée lors de leurs séances d’éducation physique qui se pratiquent en plein air, en l’absence d’une salle de sport. C’est du moins ce qu’affirment des enseignants qui s’insurgent de cet état de fait, et de la pollution à grande échelle aux porteurs de l’établissement. Il y a lieu de rappeler que cet endroit a bénéficié d’une opération d’envergure de nettoyage par un investisseur agricole qui était entré en partenariat avec les services de l’agriculture, il y a moins de deux ans. Des citoyens ont, ensuite, effectué une brèche dans la clôture de protection en grillage de la ferme, pour déverser des charges entières de déblais et d’autres sortes de détritus, en toute impunité. Un cas rapporté à deux reprises dans ces mêmes colonnes sans qu’un quelconque des nombreux organismes étatiques directement concerné, à commencer par la DSA, ne fasse le moindre geste pour y mettre un terme.

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Oulaid Soualah

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