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M'CHEDALLAH - Près d’une vingtaine d’exploitations agricoles recensées : Un vivier en oliveraies

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La région de M'Chedallah est sans conteste l'une des plus riches du pays dans la filière oléiculture.

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Si l’on tient compte seulement des fermes laissées par les colons français dénommées après l’indépendance «biens vacants», réparties par la suite en «exploitations agricoles collectives» (EAC), il y a pas moins de 19 fermes relevant de la circonscription de la subdivision agricole de M’chedallah : 14 dans la commune de M’Chedallah et 4 dans celle de Chorfa. 90 % de la superficie de ces exploitations sont à caractère oléicole. Il s’agit des oliveraies relevant du secteur étatique, exploitées par 101 paysans. À celles-ci s’ajoutent les plantations d’oliviers privées qui sont l’équivalent de ces (EAC). Ces plantations privées présentent les mêmes caractéristiques que celles relevant du domaine de l’État. Elles sont constituées d’oliviers adultes plantés durant l’occupation coloniale, centenaires pour la plupart. Parmi les variétés plantées, «Achamlal» qui produit une huile de qualité. Un olivier adulte de cette variété produit entre 2 à 3 quintaux d’olives dont le rendement est de 16 à 23 litres par quintal, avec l’un des plus bas taux d’acidité à l’échelle continentale. Rappelons qu’un agriculteur de la région de la famille Chibane de Chorfa a raflé la médaille d’or au un concours international de Paris, en 1935. Le subdivisionnaire de M’Chedallah dira cependant que la qualité de l’huile dépend des conditions de cueillette, d’entreposage, de trituration de la récolte et de stockage. 52 huileries sont enregistrées dans sa circonscription comptant quatre communes, à savoir M’Chedallah, Chorfa, Aghbalou et Saharidj. À celles-ci s’ajoute une vingtaine situées dans les deux autres communes relevant administrativement de la daïra de M’chedallah qui sont Ahnif et Ath Mansour. À propos de la promotion de cette filière, notre interlocuteur est catégorique : sans une bonne organisation des oléiculteurs, cette richesse n’atteindra jamais sa valeur réelle ni ne connaîtra d’essor. Rappelons qu’un dossier complet de labellisation de l’huile d’olive de M’Chedallah a été finalisé par l’institut national des recherches agricoles (INRA) domicilié à Reghaia. Le dossier a été déposé au niveau du ministère de l’Agriculture, et relégué, depuis, aux oubliettes faute de suivi, tant par les oléiculteurs que les autorités locales.

Oulaid Soualah

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