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Ahnif : Le réseau routier délabré

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Quasiment tout le réseau routier à travers la commune d’Ahnif se trouve dans une situation peu reluisante. Exception faite de l’autoroute Est-Ouest et de la pénétrante autoroutière Ahnif – Béjaïa, des axes en bon état, le reste du réseau est, en effet, dans une situation peu enviable. La RN5 qui passe par cette localité présente à plusieurs sections des dégradations de sa couche bitumeuse avec des trous, des ornières et des crevasses qui mettent à rude épreuve les nerfs des automobilistes, lesquels doivent à chaque fois slalomer entre les «obstacles» pour passer. À la tombée de la pluie, cette route, névralgique au demeurant, se trouve inondée et envahie par les torrents pluviaux qui gênent énormément la circulation automobile. La RN5, qui relie l’Est du pays à la capitale, en passant par la commune d’Ahnif, n’a pas été réhabilitée depuis des lustres, laissant les usagers qui l’empruntent journellement par centaines dans l’expectative. Même topo pour le CW11, qui relie la commune d’Ahnif à partir de la RN5, au niveau la commune d’Ath Leksar, au Sud, en traversant tout le territoire de la commune d’Ahnif du Nord au Sud. Ce chemin, utilisé aussi par un grand nombre d’automobilistes, se trouve également dans une situation peu enviable, du fait de la détérioration de sa couche bitumeuse. Sa réhabilitation tarde, alors que les usagers qui l’empruntent réclament à voix haute sa prise en charge pour une circulation idoine. Le mécontentement des usagers va en grandissant, car le chemin devient de plus en plus impraticable. «Ce n’est guère facile de passer par le CW11 ces derniers temps, car la chaussée est vraiment impraticable. Les innombrables nids-de-poule, crevasses, ornières… ne nous facilitent aucunement la circulation. Les passages busés et les ouvrages d’art implantés sur ce chemin sont vétustes et insuffisants pour évacuer les eaux pluviales qui dégradent la chaussée. Le curage et l’entretien de ce tronçon névralgique ne sont malheureusement pas effectués, ce qui l’expose à une dégradation continuelle. Je souhaite vivement que les autorités prennent en charge ce chemin très indispensable», souligne l’un des usagers du CW11. Il faut aussi noter que les chemins qui desservent les différents villages de la commune, notamment ceux traversant la région charnière de Tamellaht, sont logés à la même enseigne. Les voies d’accès vers les villages Tameziaft, Ighil Nath Rayou, Ighzer Oumeziav, Bourelmal, Ighil Naït Ameur et bien d’autres sont délabrées et usées. «Il faudra un programme de réhabilitation d’envergure pour retaper le réseau routier de notre commune», préconise un habitant d’Ahnif-centre.

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Y. Samir

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