Accueil Bouira M’chedallah / Raffour : Abattage de chiens errants anarchique

M’chedallah / Raffour : Abattage de chiens errants anarchique

1952
- PUBLICITÉ -

Dans un récent article, nous avions fait état de la présence de meutes menaçantes de chiens errants qui rodent dans le gros faubourg de Raffour, allant même jusqu’à tuer une chèvre et dont la propriétaire n’a échappé aux crocs de ces chiens semi sauvages que grâce à l’intervention des voisins.

- PUBLICITÉ -

En réaction, l’APC de M’chedallah a décidé de mener une opération d’abattage en confiant cette délicate tâche à un citoyen de cette localité rémunéré sur le chapitre du filet social. Seulement, pour mener à terme cette “besogne urgente” pour faire taire la presse et calmer un mouvement de colère des riverains, l’on s’est contenté d’approvisionner cet agent “occasionnel” en munitions et rien de plus encore heureux qu’on ait pensé à avertir la population par voie d’affichage sur les lieux publics.

Sur insistance des citoyens de Raffour, nous nous sommes encore une fois déplacés sur les lieux ce lundi, pour constater de visu, sidéré que les six bêtes abattues ont été abandonnées sur place. Elles sont en voie de décomposition avancée sous l’effet de la chaleur torride.

Ce sont, apprend-on, sur place, les citoyens qui ont déplacé les dépouilles loin des maisons ; à cela s’ajoute quelques observations que nous jugeons utile d’apporter pour montrer la légéreté avec laquelle cette opération est menée.

D’abord, ce sont les horaires fixés qui posent problème. De 21h à Minuit, un créneau où est enregistré une forte animation des rues, les citoyens sortent à la recherche d’un peu de fraîcheur, ce qui va gêner considérablement l’agent, sans oublier bien sûr, les éventuels risques d’accidents puisque plusieurs ruelles sont mal éclairées ; ensuite c’est l’absence d’un véhicule à benne pour le ramassage des chiens abattus dont les cadavres doivent obligatoirement être évacués immédiatement vers la décharge publique et traités à la chaux vive pour éviter de créer des foyers d’épidémies et les risques de contamination.

Devant cet état de fait, il ne reste plus qu’à espérer que les responsables de l’APC se ressaisissent pour rectifier le… tir et terminent l’opération par l’application stricte des précautions d’usages.

Oulaïd Soualah

- PUBLICITÉ -