Accueil Bouira Une étrange maladie hypodermique sévit à Imesdhourar

Saharidj Plusieurs dizaines de familles sont contaminées : Une étrange maladie hypodermique sévit à Imesdhourar

3393
- PUBLICITÉ -

C’est un groupe de citoyens visiblement inquiets, qui nous a abordé ce dimanche pour nous faire part d’une étrange maladie de la peau, extrêmement contagieuse selon nos interlocuteurs, qui s’est manifestée depuis environ deux semaines, dans ce village situé en haute montagne à 5 Km au nord de Saharidj.

- PUBLICITÉ -

Selon la description de cette irritation hypodermique donnée par ces citoyens, en majorité éleveurs, elle serait comparable à la gale avec des symptômes identiques qui se manifestent par des démangeaisons et l’apparition de boutons purulents notamment au niveau des membres, nous apprenons ainsi que des familles entières sont atteintes et qu’une bonne partie du village serait contaminée. Parmi nos interlocuteurs, il y a ceux qui amputent cette épidémie à la présence d’enclos à bestiaux mal entretenus, au fumier et enfin à des eaux usées qui s’écoulent dans quelques ruelles étroites du village. D’autres évoquent la prolifération de puces domestiques qui envahissent les maisons à côté de toutes sortes de moustiques. Toujours est-il que d’après cette description des lieux donnés par ces citoyens, il ressort qu’il y a nécessité de procéder à une campagne de démoustication pour éliminer ces parasites évoqués, une opération d’une nécessité absolue qui est à la portée des services d’hygiène de l’APC suffisamment équipés pour la mener à terme dans les meilleurs délais.

Notons par ailleurs que l’invasion des moustiques ne se limite pas uniquement au village Imesdhourar. Elle s’est généralisée à travers toutes les agglomérations et mène la vie dure à la population. Comment serait-il autrement avec des réseaux d’assainissement mal entretenus et la prolifération progressive de toutes sortes d’immondices et autres ordures ménagères qui occupent le moindre espace à l’intérieur des centres habités, comme en leur périphérie.

Quand on songe qu’on n’a même pas consommé la moitié de la saison estivale, durant laquelle ce genre de saletés et autres impuretés forment d’effroyables foyers de toutes sortes d’épidémies, il y a vraiment de quoi s’inquiéter.

Oulaid Soualah

- PUBLICITÉ -