Les infrastructures de sports manquent cruellement dans la commune d’Ath Mansour laissant dans l’expectative la masse juvénile qui se trouve en proie au désœuvrement et au vide. La commune ne dispose que d’un seul stade qui se trouve dans un état lamentable. Les dernières pluies qui se sont abattues sur la région ont transformé cette infrastructure en « piscine », tellement elle a été envahie par les eaux torrentielles.
Le spectacle que donne ce stade est affligeant: des flaques d’eau et de boue jalonnent ce terrain devenu carrément impraticable. « Si seulement c’était une piscine communale, les choses auraient étaient claires et acceptables. » ironise un jeune de Taourirt, chef-lieu communal où est implanté ledit stade. Cet espace qui a fait couler beaucoup d’eau sous les ponts n’est toujours pas réhabilité, en dépit des innombrables doléances exprimées notamment par les jeunes de la localité qui ne trouvent aucun stade digne de ce nom pour y jouer au football, leur sport favori.
Et pour toute pratique du foot par exemple, ce sont les terrains vagues et non aménagés qui sont transformés en stades par les jeunes. Généralement, ce sont de petits terrains aménagés par des jeunes avec la force des bras à proximité de l’oued Sahel, où ils s’adonnent à la pratique du foot. D’autres espaces de sports, comme la salle de sports, les terrains de proximité et les aires de jeux, brillent par leur absence dans cette localité laissant sur le carreau des jeunes et des enfants désappointés. Les clubs des sports de combats par exemple se voient obligés de louer des locaux inadaptés à cette discipline sportive.
Ces lieux inappropriés et mal aérés causent des problèmes respiratoires aux athlètes du moment que l’air n’y est pas renouvelé, ce qui laisse développer des micro-organismes nocifs à la santé de ces sportifs. Par ailleurs, il y a quelques années de cela, il y avait un projet de réalisation d’une salle de sports dans la bourgade de Rodha, à l’extrême est de la commune, toutefois il a été renvoyé aux calendes grecques pour des raisons inconnues.
Y. S.